Vers l’amélioration des services et des soins palliatifs de fin de vie - Adapter et
implanter des programmes de soutien en milieu de travail et évaluer leur effet sur
la satisfaction, le sens au travail et le bien-être des infirmières (SATIN II) - CISMeF
Vers l’amélioration des services et des soins palliatifs de fin de vie - Adapter et
implanter des programmes de soutien en milieu de travail et évaluer leur effet sur
la satisfaction, le sens au travail et le bien-être des infirmières (SATIN II)Document
Titre : Vers l’amélioration des services et des soins palliatifs de fin de vie - Adapter et
implanter des programmes de soutien en milieu de travail et évaluer leur effet sur
la satisfaction, le sens au travail et le bien-être des infirmières (SATIN II);
Description : Ce rapport de recherche est rédigé à un moment clé de l’organisation des soins palliatifs
(SP) et des soins de fin de vie (SFV) au Québec. Avec le vieillissement de la population
et l’ampleur des maladies chroniques, l’intégration d’une approche palliative aux
services de santé est une nécessité. Pour le moment, l’accès à des SP et des SFV intégrés
à l’ensemble des services de santé demeure restreint. Au Québec, les SFV sont incorporés
aux soins curatifs et on retrouve peu d’unités de SP spécialisés. Selon ce choix organisationnel,
les infirmières et les cliniciens vivent un contexte de travail particulier, car ces
professionnels ont à prodiguer dans un temps restreint à la fois des soins curatifs
parfois complexes et des SFV (approche mixte). Dans ces milieux où la visée curative
domine, la mort est souvent perçue comme un échec. Le projet SATIN I, sur lequel prend
assise ce projet, a décrit comment cette situation crée des sources de stress et d’insatisfaction
au travail chez les infirmières qui doivent conjuguer leurs tâches avec les sentiments
intenses associés à des deuils multiples et à des morts douloureuses, notamment dans
les secteurs hautement technologiques comme ceux de l’oncologie et des soins intensifs.
Des conflits de valeurs et une souffrance éthique ont été décrits. S’ajoutent à cela
d’autres facteurs de risque psychosociaux (FRPS) comme le manque d’autonomie et l’intensification
du travail, ce qui affecte la satisfaction et le bien-être. Avec la Loi concernant
les soins de fin de vie, l’organisation des SP et des SFV se déploie enfin. Les résultats
de la présente étude mettent en relief la nécessité de prendre en compte non seulement
l’organisation des services de SP et de SFV, mais aussi la capacité d’adaptation des
acteurs.;