Description : Dans différents lieux publics, des enfants peuvent être exposés aux risques liés à
un contact étroit avec des « animaux de compagnie non traditionnels » (ACNT), qu’ils
soient domestiques (lapin, ruminants, porc, volailles…) ou non domestiques [rongeurs
(rats, souris, …), hérissons, reptiles, amphibiens, oiseaux] (1). Zoos et parcs aquatiques
Si le cadre réglementaire y impose des mesures de « biosécurité » (2) permettant de
limiter les risques, la frontière est parfois floue entre le public et les animaux,
et des risques sont liés à certains contextes : – les bassins tactiles permettant
aux enfants de caresser des poissons ou autres espèces aquatiques sans gants exposent
à une contamination par Mycobacterium marinum ou le bacille du rouget ; – les visites
des coulisses permettant à des enfants de s’improviser « apprentis soigneurs » ou
« soigneurs d’un jour » de certains animaux ; – les « petting-zoos» (ou mini-fermes)
qui, en l’absence de mesures de « biosécurité », favorisent les contacts étroits avec
les animaux ; – la proximité de ces enclos avec un lieu de restauration, les enfants
étant invités à nourrir les animaux avec un aliment pouvant être vendu avec le ticket
d’entrée. Le risque de transmission féco-orale de différents agents pathogènes (Escherichia
coli entérohémorragique (ECEH), Salmonella , Campylobacter spp., Cryptosporidium spp…)
excrétés par des ACNT apparemment en bonne santé a été souligné (3, 4).;