Impact du 1er confinement lié à la pandémie du Covid-19 sur les violences ou négligences
subies par les mineurs : une étude transversale dans un centre français de protection
de l’enfance - CISMeF
Impact du 1er confinement lié à la pandémie du Covid-19 sur les violences ou négligences
subies par les mineurs : une étude transversale dans un centre français de protection
de l’enfanceDocument
Titre : Impact du 1er confinement lié à la pandémie du Covid-19 sur les violences ou négligences
subies par les mineurs : une étude transversale dans un centre français de protection
de l’enfance;
Description : Introduction: Chez les enfants, la morbidité et mortalité liées au COVID-19 sont faibles,
mais ses conséquences psychosociales ont été rapporté par de nombreux pays. Cette
étude décrit l'impact du 1er confinement lié au COVID-19 sur l'activité d'un centre
de protection de l'enfance, l’Unité d’Accueil Pédiatrique des Enfants en Danger (UAPED)
à Nantes. Méthode: Cette étude a inclus tous les enfants 15 ans vus par l’UAPED
pendant le 1er confinement, ainsi que les 3 mois suivants et les périodes correspondantes
en 2018 et 2019. Les cas ont été considérés comme sévères lorsqu'une hospitalisation,
une information préoccupante et/ou un signalement judiciaire au procureur était décidé.
Résultats: Pendant le confinement, l'activité globale du centre a diminué avec 26,4
consultations pour 100,000 enfants en 2018, 46 en 2019 et 20,7 en 2020 (p 0,001).
L'activité globale du centre a augmenté dans les 3 mois après le confinement par rapport
au confinement (38,2 pour 100.000 enfants contre 20,7, respectivement, p 0,001)
mais ne différait pas de l'activité en 2018 et 2019. Les cas étaient plus sévères
pendant le confinement qu'en 2019 et 2018 (12,3, 9,4 et 6,04 pour 100,000 enfants,
respectivement, p 0,001) ainsi que dans les 3 mois suivant le confinement par rapport
à 2019 et 2018 (13,7, 9,62 et 8,17 pour 100 000 enfants, respectivement, p 0.001).
Conclusion: L'activité de l’UAPED a diminué pendant le 1er confinement en France mais
l'augmentation des cas sévères de maltraitance infantile pendant le confinement et
les 3 mois suivants confirme la nécessité d'un dépistage et d'une prise en charge
optimal de ces enfants, même dans un contexte de crise sanitaire.;