Revue des applications francophones pour smartphone d’aide à la prise en charge des
patients souffrant d’un trouble de l’usage de l’alcool et proposition d’une nouvelle
en langue française - CISMeF
Revue des applications francophones pour smartphone d’aide à la prise en charge des
patients souffrant d’un trouble de l’usage de l’alcool et proposition d’une nouvelle
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Titre : Revue des applications francophones pour smartphone d’aide à la prise en charge des
patients souffrant d’un trouble de l’usage de l’alcool et proposition d’une nouvelle
en langue française;
Description : En 2020, 23,7 % de la population âgée de 18 à 75 ans a dépassé les repères de consommation
d’alcool et 7,5 % sont considérés comme souffrant d’un TLUA. On peut donc voir la
nécessité de trouver des solutions rapidement accessibles au plus grand nombre pour
aider à la prise en charge des troubles de l’usage d’alcool. L’e-santé en addictologie
et plus particulièrement les applications sur smartphone tentent de répondre de plus
en plus à cette problématique. Nous avons donc réalisé une revue des applications
francophones dans ce domaine actuellement disponibles via une recherche sur pubmed,
Applestore et Google Play store. 15 applications ont ainsi pu être recensées et nous
les avons classées entre aide au sevrage, aide au maintien de l’abstinence et accompagnent
du sevrage au maintien de l’abstinence. Ensuite nous avons étudié une application
qui fait référence aux États-Unis, A-CHESS. Nous définissons ainsi les objectifs et
fonctionnalité dont devrait bénéficier une application « idéale » d’aide à la prise
en charge des troubles de l’usage d’alcool. De nombreux outils proposés par chaque
type d’application et A-CHESS sont communs et même si aucune étude n’a pu prouver
leur efficacité leur usage semble bénéfique. En effet, ils reposent tous sur les mêmes
paradigmes de soin que ceux utilisés de façon traditionnelle (prévention de la rechute,
valorisation et renforcement de l’estime de soi…). Néanmoins, leur transmission aux
patients via le numérique leur assure une disponibilité, une action et un accompagnement
au plus près de la réalité inconstante du quotidien et des besoins des patients. Finalement,
à partir de ces observations, nous avons pu définir l’architecture et les fonctionnalités
dont devrait bénéficier une application « idéale » (compteur de consommation puis
de sobriété, bouton d’urgence, psychothérapie via des vidéos, vidéos de relaxation
et de mise en situation…). Ces applications sont bénéfiques pour les patients mais
leur utilité n’est pas suffisamment évaluée par des études de qualité et le retour
patient est insuffisamment pris en compte. De nombreuses avancées sont nécessaires
dans ce domaine qui évolue toujours plus vite.;