Description : Selon de nombreuses études, l’activité physique (AP) est très bénéfique pour la santé
physique et mentale, et améliore le bien-être général. Chez les étudiants en médecine
français, 75 % souffrent d’anxiété et 39 % de syndrome dépressif en 2021. L’objectif
principal de cette étude était donc d’évaluer s’il existe un lien entre la pratique
d’une AP par les étudiants en médecine en Île-de-France et leur score de bien-être
mental. Nous avons réalisé une étude observationnelle quantitative par questionnaires
entre le 11/10/21 et le 11/01/22. 398 réponses ont été obtenues dont 386 ont été analysées.
Le score de bien-être était évalué par le score WHO-5 et le niveau d’AP par le score
IPAQ et la déclaration d’une activité physique (AP) régulière ou non. Les résultats
ont montré différents facteurs protecteurs, en lien avec un meilleur score de bien-être
(WHO-5 50) : la pratique d’un AP régulière (OR 2,10 IC95 [1,31-3,37)] et une année
d’étude plus élevée (OR 1,25 IC95[1,11-1,40]) ; et des facteurs aggravants en lien
avec un score WHO-5 50 qui sont : des antécédents personnels de maladie (OR 0,43
IC95 [0,24-0,76]), l’insatisfaction de l’orientation (moyennement satisfait OR 0,16
IC95 [0,006-0,042]) et la nécessité de travailler pendant les études (OR 0,30 IC95
[0,14-0,76]). Les pistes d’amélioration proposées, à la suite de ce travail, seraient
donc que les différentes facultés de médecine d’Île-de-France puissent faciliter l’accès
à l’AP pour leurs étudiants. Les leviers incitatifs (validation de crédits) ou les
freins à lever (manque de temps, précarité financière) doivent encore être explorés
pour mieux comprendre comment améliorer le bien-être des étudiants.;