Description : Introduction : en février 2020 apparaît une nouvelle maladie dans le monde : La COVID‐19.
Cette maladie est due à une infection par le SARS‐COV‐2 appartenant à la famille des
coronavirus. La COVID‐19 est responsable d’une pandémie à partir du 11 mars 2020.
La transmission se fait par gouttelettes avec un contact étroit ou bien une contamination
des surfaces. En France, le nombre de personnes infectées se compte par millions.
Cette nouvelle maladie est responsable dans les cas sévères d’une insuffisance respiratoire
aiguë hypoxémique. De nombreuses études ont étudié l’efficacité des nombreux systèmes
d’assistance de ventilation non invasive et/ou à oxygénation dans cette maladie. L’oxygénation
à haut débit par canule nasale a démontré une meilleure diminution du taux d’intubation,
du taux de mortalité à J28 et une réduction du temps d’hospitalisation par rapport
aux modes d’assistance respiratoire. De nombreux transports inter‐hospitaliers de
ces patients hypoxiques nécessitant un système d’assistance respiratoire ont été réalisés
en France. Le SAMU 83 a transféré beaucoup de patients COVID‐19 sous OHD. Dans notre
étude, nous analysons le taux d’intubation à 24 heures dans les hôpitaux des patients
COVID‐19 transférés. Secondairement, nous étudions également le temps d’hospitalisation
et le taux de mortalité à J28. Méthode : il s’agit d’une étude observationnelle, cohorte
rétrospective monocentrique réalisée au Centre Hospitalier de Sainte Musse à Toulon
entre mars 2021 et décembre 2021. Les critères d’inclusion sont les patients, tout
âge confondu, atteints du COVID‐19 transportés sous un système d’assistance respiratoire
non invasif. Les critères d’exclusion étaient par conséquent les patients intubés.
229 patients ont été inclus. Deux groupes ont été analysés : 144 sous OHD et 85 dans
le groupe de comparaison (8 CPAP, 32 VNI, 45 MHC). Notre analyse des critères de jugement
principal et secondaire ainsi que l’analyse univariée ont été réalisées avec un seuil
de significativité des tests statiques, risque alpha, fixé à 5% (p 0,05). Résultats
: le taux d’intubation à 24 heures dans les services de réanimation dans le groupe
OHD est moins important de manière non significative. La mortalité à J28 est également
non significativement diminuée dans le groupe OHD. Le temps d’hospitalisation et similaire
pour les deux groupes. Ces résultats n’étant pas significatifs nous ne pouvons pas
conclure. L’analyse univariée n’a pas démontrée que certains facteurs pouvaient influencer
les résultats. Conclusion : cette étude est une première dans l’analyse de l’intérêt
de l’utilisation de l’OHD dans les transferts secondaires extrahospitaliers en France
durant la période COVID‐19. Dans l’avenir, d’autres études devront être réalisées
afin de voir si l’OHD aurait un réel impact et un intérêt en extrahospitalier. Il
paraît important d’étudier également le risque de contamination sous l’utilisation
OHD durant les transports.;