" /> Devenir des prescriptions d’antalgiques et plus précisément des médicaments pourvoyeurs de mésusage, dans une population de patient.e.s hospitalisé.e.s dans un service d’ortho-rhumato-traumatologie MPR - CISMeF





Titre : Devenir des prescriptions d’antalgiques et plus précisément des médicaments pourvoyeurs de mésusage, dans une population de patient.e.s hospitalisé.e.s dans un service d’ortho-rhumato-traumatologie MPR;

URL : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03784400

Description : La prise en charge de la douleur est au cœur des pratiques médicales et chirurgicales depuis plusieurs décennies, que ce soit des douleurs nociceptives ou neuropathiques. Cependant, elle représente toujours un défi pour les praticiens. Les traitements actuellement sur le marché ne sont pas dénués de risque tant sur le plan de la tolérance (effets indésirables multiples) que sur le risque de mésusage. L’objectif de ce travail est d’évaluer la prescription et le devenir des patients sortis du service d’ortho-traumato-rhumatologie du CRMPR « Les Herbiers » (Bois-Guillaume, Seine-Maritime), en étudiant spécifiquement la consommation d’antalgique à risque d’addiction et de mésusage, tels que les opioïdes et la prégabaline. Méthode : Nous avons mené une étude observationnelle, prospective, descriptive, monocentrique portant sur l’ensemble des patients adultes, majeurs ayant été hospitalisés dans le service de rééducation ortho-traumato-rhumatologie du CRMPR « Les Herbiers » à Bois-Guillaume (Seine-Maritime), et sortis d’hospitalisation entre le 1er novembre 2021 et le 1er avril 2022. Les éléments ont été recueillis au cours d’entretiens téléphoniques normalisés à 1 mois et à 3 mois de la sortie, associé à un recueil rétrospectif dans les dossiers médicaux informatisés. Résultats : L’analyse des données s’est portée sur 94 sujets ayant rempli tous les critères d’inclusion et ayant répondu aux deux entretiens téléphoniques. 70% d’entre eux étaient des femmes et 55% hospitalisés après la pose de prothèse totale de genou. Quinze sujets avaient encore recours à des opioïdes de prescription médicale (OPM) à trois mois, dont quatre aux OPM fort. 61% des sujets n’avaient plus aucun traitement à 3 mois de la sortie. Les posologies d’OPM ont également tendance à diminuer au cours du temps. La prégabaline a été introduite par le service pour deux sujets, traitement présent à l’entrée pour quatre autres. Le mésusage n’a pas été mis en valeur ni pour les OPM ni pour la prégabaline ; seul cinq sujets avaient un score POMI positif ne signant qu’un risque éventuel de mésusage. Parmi les critères de jugements secondaires, il a été constaté que 43% de la population n’avait pas été réévaluée plus de quinze jours après la sortie, comme préconisé lors de l’entretien de sortie du service. Conclusion : L’originalité de notre étude réside dans l’observation des consommations d’antalgiques à la sortie d’un service de médecine physique et réadaptation (MPR) spécialisé dans la prise en charge de l’appareil locomoteur et montre qu’un nombre relativement faible de patients, même si non négligeable, prend encore des traitements à risque de mésusage à trois mois de la sortie d’hospitalisation. Cette étude a permis de dégager des axes d’amélioration et de souligner encore une fois l’importance d’une prise en charge adaptée des douleurs en MPR, élément indissociable de la rééducation, car potentiellement pourvoyeuse de chronicisation des douleurs post opératoire (arthroplastie, arthrodèse, traumatisme...).;

Année : 2022;

Détails


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Spécialité(s) : ************pharmacie
******médicaments
******neurologie
***psychiatrie
***thérapeutique
***urgentologie
***médecine interne
***organisation et administration
***chimie
***rhumatologie
***toxicologie
***médecine physique et de réadaptation
***addictologie
***pharmacologie
***traumatologie

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02/05/2024


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