Activité physique et obésité : effets d'un programme sur la condition physique et
la qualité de vie chez des femmes opérées d'une chirurgie bariatrique - CISMeF
Activité physique et obésité : effets d'un programme sur la condition physique et
la qualité de vie chez des femmes opérées d'une chirurgie bariatriqueDocument
Titre : Activité physique et obésité : effets d'un programme sur la condition physique et
la qualité de vie chez des femmes opérées d'une chirurgie bariatrique;
Description : L’obésité massive, dont la prévalence est en augmentation constante, justifie aujourd’hui
l’engouement pour les traitements chirurgicaux. La chirurgie bariatrique entraîne
en effet une perte de poids importante, réduit le risque de mortalité et les comorbidités
associées à l’obésité, et améliore la capacité physique fonctionnelle. Par ailleurs,
bien que l’activité physique (AP) soit un élément essentiel de la prise en charge
des personnes en situation d’obésité, peu d’études se sont intéressées aux effets
de l’AP régulière dans des situations spécifiques telles que la chirurgie bariatrique
ou l’obésité massive.L’objectif principal de cette thèse a été, dans une première
étude, d’évaluer les effets d’un programme supervisé et contrôlé, d’AP adaptée et
régulière, sur la condition physique, le niveau d’AP et la qualité de vie de femmes
opérées d’une chirurgie bariatrique. Parallèlement dans une seconde étude, portant
sur une population de femmes avec une obésité massive non opérées d’une chirurgie
bariatrique, l’objectif consistait à étudier l’effet du niveau d’AP sur la réponse
du cortisol au réveil (CAR).Les résultats de notre 1ère étude ont montré l’efficacité
du programme, combinant un entraînement aérobie et de renforcement musculaire, d’une
durée de 12 semaines et débuté 6 ( 2 semaines) après la chirurgie, sur la capacité
cardio-respiratoire et la capacité fonctionnelle des patientes. En revanche, après
une chirurgie bariatrique, l’entraînement ne semble pas avoir d’effet supplémentaire
sur la composition corporelle, la force musculaire, le niveau d’AP habituelle, ni
sur la qualité de vie. Par ailleurs, dans notre 2ème étude, aucune différence n’a
été observée en termes de stress, de dépression et de qualité de vie en fonction du
niveau d’AP, alors que le CAR était significativement plus élevé dans le groupe le
plus actif.En conclusion, réalisé à court terme ( 6 mois) après une chirurgie bariatrique,
un programme d’AP supervisé de 12 semaines améliore la capacité cardio-respiratoire
et fonctionnelle, mais ne parvient pas à augmenter la force musculaire et le niveau
global d’AP des patientes, ni à optimiser les effets de la chirurgie bariatrique sur
la composition corporelle et la qualité de vie. Enfin, chez une population de femmes
en situation d’obésité massive, l’AP régulière influence le CAR, mais n’a pas d’effet
sur la qualité de vie, le stress perçu et la dépression. Ainsi, nos travaux confirment
l’effet bénéfique de l’AP régulière et soulignent son intérêt majeur dans la prise
en charge de femmes en situation d’obésité massive et/ou opérées d’une chirurgie bariatrique.;