Anxiété liée a l’incertitude chez les étudiants en médecine: étude descriptive de
l’anxiété liée à l’incertitude chez les étudiants de 6ème année de médecine de la
faculté de Brest et étude comparative entre les étudiants envisageant la médecine
générale et les autres spécialités médicales - CISMeF
Anxiété liée a l’incertitude chez les étudiants en médecine: étude descriptive de
l’anxiété liée à l’incertitude chez les étudiants de 6ème année de médecine de la
faculté de Brest et étude comparative entre les étudiants envisageant la médecine
générale et les autres spécialités médicalesDocument
Titre : Anxiété liée a l’incertitude chez les étudiants en médecine: étude descriptive de
l’anxiété liée à l’incertitude chez les étudiants de 6ème année de médecine de la
faculté de Brest et étude comparative entre les étudiants envisageant la médecine
générale et les autres spécialités médicales;
Description : Les symptômes inexpliqués en médecine générale sont de l’ordre de 20 à 74% des consultations.
En plus d’engendrer des pertes économiques (majoration des dépenses de santé), l’incertitude
est à l’origine d’une moindre satisfaction au travail. Méthode : il s’agissait d’une
étude observationnelle, épidémiologique, descriptive, transversale, unicentrique et
comparative. Elle a eu lieu à la faculté de médecine de Brest et concernait les étudiants
en médecine de 6ème année en 2019-2020. Les résultats du questionnaire PRU ont été
comparés entre les étudiants envisageant la médecine générale, et ceux envisageant
une autre spécialité. Résultats : La consistance interne du questionnaire PRU a été
validée. L’analyse multivariée n’a pas été mis en évidence de différence significative
concernant l’anxiété liée à l’incertitude, selon les différentes spécialités envisagées.
Mais il a été montré que les hommes seraient moins inquiets quant aux conséquences
négatives, par rapport aux femmes. Discussion : l’item CQ13 n’améliore les propriétés
psychométriques dans aucun domaine. Une reformulation de cet item, pour de prochaines
études, serait probablement nécessaire afin d’améliorer les propriétés psychométriques
du questionnaire. L’incertitude résulte de divers facteurs : de la complexité des
symptômes, de la possibilité de résultats non concordants ou bien rares, des caractéristiques
individuelles du patient mais aussi du médecin. Il serait nécessaire d’intégrer au
programme des formations médicales, dès les premières années d’études, des travaux
d’écriture réflexive et de partages d’expérience afin d’améliorer la tolérance à l’incertitude,
et l’acceptation de celle-ci. Conclusion : la validité psychométrique du questionnaire
PRU a été établie. Les hommes seraient moins inquiets quant aux conséquences négatives
liées à l’incertitude. Aucune différence significative concernant l’anxiété liée à
l’incertitude, n’a été mise en évidence selon les spécialités envisagées. Malgré les
différents enseignements existants, il est nécessaire de développer et de systématiser
la gestion de l’incertitude chez les étudiants et les médecins.;