Description : Introduction : La pandémie COVID-19 a débuté à la mi-décembre 2019 en Chine puis s’est
répandue progressivement à l’international. Afin de réduire sa propagation, un confinement
sanitaire a été instauré en France du 17/03/20 au 11/05/20. Les patients suivis en
psychiatrie sont particulièrement vulnérables aux situations de stress. Nous avons
réalisé une étude observationnelle rétrospective, chez ces patients, afin de déterminer
les caractéristiques associées à une augmentation de l’anxiété, au cours du confinement.
Méthode : Les patients suivis en ambulatoire sur le secteur Nord Est de l’hôpital
Georges Mazurelle ont répondu à un questionnaire de 7 questions dont une mesure de
l’anxiété par EN à chaque consultation téléphonique per et post confinement. Résultats
: 141 patients ont été inclus. Il existe un lien statistiquement significatif entre
l’anxiété « majeure » et les troubles bipolaires ou psychotiques (p 0,05). Ces types
de troubles psychiatriques diminuent d’un facteur 2,56 le risque d’anxiété majeure
pendant le confinement. En revanche, le sexe et la solitude ne sont pas des facteurs
associés à une anxiété « majeure ». Conclusion : Dans cette population spécifique,
certains troubles psychiques sont d’autant plus vulnérables à des mesures de confinement
et nécessitent une attention particulière.;