Description : Introduction : Lorsque l’on évoque la contraception, les premières idées sont : pilule
et préservatifs. Cependant de nombreux autres moyens sont disponibles et pourtant
peu utilisés chez les jeunes car méconnus. Avec le rythme soutenu de leurs études
les élèves sages-femmes ont un mode de vie perturbé et leur contraception peut se
trouver endommagée mais également être améliorée par l’acquisition de nouvelles connaissances
en matière contraceptive et gynécologique lors de leurs années de formation. Objectifs
: Le but était d'évaluer l'influence de l'apport théorique des étudiantes sages-femmes
sur leur choix contraceptif au cours de leur cursus mais aussi de définir les facteurs
déterminants concernant cette modification. Méthode : Cette étude qualitative phénoménologique
a été réalisée sur l'année scolaire 2019/2020 auprès de vingt étudiantes sages-femmes
de quatrième et cinquième année au sein d'une université de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Résultats et discussion : L'étude menée a confirmé que la formation des étudiantes
sages-femmes s’avère être riche en apport de nouvelles connaissances pouvant influencer
le changement d'une contraception mais aussi celui d'un professionnel de santé. D'autant
que de nombreux facteurs ont également un impact majeur dans ces modifications. Conclusion
: Les résultats obtenus mettent en évidence l'influence des études en science maïeutique
sur l'évolution du choix de contraception des étudiantes sages-femmes. Elles ont davantage
de connaissances ; ce qui leur permet de choisir un contraceptif adapté à leur mode
de vie. En s'appuyant sur leurs nouvelles compétences, elles ont un rôle majeur à
jouer dans l'éducation des jeunes à la contraception et au suivi gynécologique de
prévention.;