Description : Objectifs : Déterminer le nombre de sages- femmes libérales installées en Savoie,
Haute-Savoie et Isère, qui pratiquent l’interruption volontaire de grossesse médicamenteuse
dans leur cabinet. Déterminer les motivations et les freins à la pratique de l’IVG
médicamenteuse en ville. Matériels et méthodes : Étude descriptive, prospective, réalisée
par questionnaire auprès des sages-femmes libérales de Savoie, Haute-Savoie et Isère
inscrites au conseil de l’ordre des sages-femmes. Résultats : Sur les 239 questionnaires
envoyés, 152 ont été inclus dans cette étude. 4.6% de l’échantillon de sages-femmes
savoyardes, hautes-savoyardes et iséroises pratiquent des IVG médicamenteuses en ville.
Les principales motivations à la pratique sont un meilleur délai de prise en charge
pour 54.1% des sages-femmes et un suivi global des patientes pour 53.4% d’entre elles.
Les freins sont le manque de disponibilité (32.2%), la surcharge administrative (30%),
les craintes liées aux complications (30.1%) et le manque d’offres de formation pour
29.5% des sages-femmes. 52.4% des sages-femmes non pratiquantes portent un intérêt
à intégrer la pratique de l’IVG dans leur cabinet. Conclusion : La pratique de l’IVG
en libérale par les sages-femmes est en croissance. Cependant, l’intérêt pour cette
pratique reste partagé. Valoriser les compétences des sages-femmes en matière d’orthogénie,
renforcer l’offre de formation et la collaboration hôpital/ville, permettraient aux
sages-femmes d’être des actrices majeures de l’IVG en ville.;