Avis de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie vétérinaire de France :SARS-CoV-2
: sensibilité des espèces animales et risques en santé publique - CISMeF
Avis de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie vétérinaire de France :SARS-CoV-2
: sensibilité des espèces animales et risques en santé publiqueDocument
Titre : Avis de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie vétérinaire de France :SARS-CoV-2
: sensibilité des espèces animales et risques en santé publique;
Description : En décembre 2019, l’apparition de la Covid-19 (Coronavirus disease 2019) dans la ville
chinoise de Wuhan inscrivait un nouvel épisode dans l’histoire des franchissements
de la barrière d’espèce. En montrant une homologie de 96,2 % avec le coronavirus RaTG13
présent chez la chauve-souris fer à cheval (Rhinolophus affinis), l’analyse du génome
du virus émergent, le SARS-CoV-2, confirmait l’origine animale de cette nouvelle maladie.
Toutefois, si cette émergence semble provenir d’un marché d’animaux vivants sauvages
et domestiques de Wuhan, on ne connaît pas précisément l’origine de la contamination
humaine par le SARS-CoV-2. Lors du syndrome respiratoire aigu (SRAS) apparu en 2002
dans la province de Guangdong, également dû à un coronavirus émergent (le SARS-CoV-1)
issu d’un marché d’animaux vivants, les civettes palmistes masquées (Paguma larvata)
d’origine sauvage avaient été rapidement incriminées comme hôte intermédiaire entre
la chauve-souris et l’Homme. Mais à Wuhan, il n’a pas été possible d’identifier l’hôte
intermédiaire du SARS-CoV-2, l’hypothèse du Pangolin (Manis pentadactyla et Manis
javanica) n’ayant pas été démontrée avec certitude.;