Description : Introduction : La grossesse est un état physiologique particulier. Le métabolisme
est modifié et souvent apparaissent chez les femmes des troubles appelés « petits
maux de la grossesse ». Ces derniers peuvent s’avérer être des grands maux handicapants.
Pour prendre en charge ces désagréments la médecine classique manque de solutions.
L’objectif de ce travail est d’évaluer l’apport de l’acupuncture comme médecine complémentaire.
Population et méthode : Il s’agit d’une étude descriptive transversale, auprès de
patientes ayant réalisées des séances d’acupuncture pour prendre en charge les petits
maux de la grossesse. Étude multicentrique dans le département du Puy-de-Dôme, du
20 septembre au 20 décembre 2018. Résultats : Ainsi, 79 questionnaires ont été analysés.
Les maux s’étendent sur toute la grossesse avec une nette augmentation au troisième
trimestre. 87% décrivent les maux de la grossesse comme gênants, 60% les décrivent
comme difficilement supportables. 58% jugent la prise en charge par acupuncture efficace.
90% estiment que l’acupuncture les a aidées à mieux vivre leur grossesse. Discussion
: Nous constatons un véritable intérêt des femmes pour l’acupuncture qui se révèle
efficace et bénéfique face aux maux de la grossesse. Et pourtant malgré les recommandations
des Autorités de Santé, il existe un manque d’information et de connaissances des
femmes pour son utilisation en obstétrique et gynécologie. Conclusion : L’acupuncture
est une réponse complémentaire et non concurrente à l’arsenal thérapeutique de la
médecine occidentale. Elle ouvre une approche plus vaste de la prise en charge des
patientes. La médecine chinoise peut enrichir la médecine occidentale de sa vision
de l’Homme et permettre ainsi d’améliorer la qualité des soins.;