Identification des freins rencontrés par les médecins généralistes pour la réalisation
en cabinet de l'IVG médicamenteuse en Loire Atlantique et en Vendée - CISMeF
Identification des freins rencontrés par les médecins généralistes pour la réalisation
en cabinet de l'IVG médicamenteuse en Loire Atlantique et en VendéeDocument
Titre : Identification des freins rencontrés par les médecins généralistes pour la réalisation
en cabinet de l'IVG médicamenteuse en Loire Atlantique et en Vendée;
Description : L'IVG est autorisé en France depuis 1975 avec la Loi Veil. Pour la réalisation d'une
IVG il existe deux méthodes en France, une méthode médicamenteuse et une méthode chirurgicale.
Celles-ci ont toutes deux une bonne tolérance, sécurité et acceptabilité de la part
des patientes. En revanche, selon les études, 70% des femmes ont une préférence pour
la méthode médicamenteuse quand celle-ci est possible selon leur terme. La région
des Pays de la Loire présente quelques spécificités, c'est en effet une des régions
où il y a le moins de demande d'IVG, mais c'est également une des régions où les IVG
sont réalisés tardivement traduisant un recours aux soins difficile. C'est également
une des régions où très peu de médecins généralistes réalisent cet acte en cabinet.
Notre étude a alors consisté à identifier les freins rencontrés par les médecins généralistes
pour la réalisation de l'IVG médicamenteuse en cabinet. Pour ce faire, nous avons
réalisé une étude qualitative par entretiens semi-dirigés. Les médecins interrogés
mettent en avant un acte chronophage et relevant d'une grande disponibilité, notamment
pour la gestion des éventuels effets secondaires. Ils considèrent également que c'est
un acte impliquant une grande responsabilité, pour lesquels ils manquent de ressources
et de moyens, notamment avec un accès difficile à l'échographie. Les médecins se disent
également pas assez formés pour réaliser cet acte ainsi que sur les médicaments utilisés.
Enfin, ils décrivent une prise en charge devant être pluri-professionnelle, pour eux,
le médecin généraliste a alors plus un rôle de prévention et d'accompagnement, l'acte
d'IVG relevant plutôt du gynécologue.;