Les difficultés rencontrées par les médecins généralistes en France lors de la prise
en charge à domicile de patients en phase palliative d'une maladie grave - CISMeF
Les difficultés rencontrées par les médecins généralistes en France lors de la prise
en charge à domicile de patients en phase palliative d'une maladie graveDocument
Titre : Les difficultés rencontrées par les médecins généralistes en France lors de la prise
en charge à domicile de patients en phase palliative d'une maladie grave;
Description : Introduction : Les patients souhaitent majoritairement finir leur vie (81%) au domicile
mais seulement 25% des Français décèdent chez eux. Bien que désiré par les médecins
généralistes et faisant partie intégrante de leurs missions, leur exercice en matière
de soins palliatifs reste toutefois assez restreint. br Matériels et méthodes : Nous
avons réalisé une revue narrative de la littérature entre 2008 et 2019 en questionnant
différentes bases de données (BDSP, Sudoc, LiSSa, Pubmed) à propos des difficultés
rencontrées par les médecins généralistes en France dans la délivrance de tels soins
à domicile. br Résultats : 47 travaux ont été retenus (43 thèses de médecine générale
et 4 articles). Les médecins généralistes sont globalement motivés à réaliser des
soins palliatifs au lieu de vie du patient mais sont confrontés à de nombreuses difficultés
: manque de ressources (manque de formation, de moyens matériels et humains, difficultés
économiques et environnementales), difficultés organisationnelles (manque de temps,
de coordination et de continuité des soins), la souffrance psychique ressentie par
le médecin de famille, les problèmes liés à l’entourage ainsi que des difficultés
éthiques, sociétales, culturelles ou religieuses. br Conclusion : De nombreuses solutions
et perspectives sont envisagées afin de répondre à ces difficultés et combler les
lacunes encore persistantes de nos jours. Néanmoins, certaines d’entre elles existent
déjà mais sont peu connues par les médecins traitants. La législation en matière d’euthanasie
reste insuffisante selon eux.;