Quels sont les facteurs influençant la prise de décision des personnes face à l'acceptation
du don d'organes, pour eux ou pour leurs proches ? - CISMeF
Quels sont les facteurs influençant la prise de décision des personnes face à l'acceptation
du don d'organes, pour eux ou pour leurs proches ?Document
Titre : Quels sont les facteurs influençant la prise de décision des personnes face à l'acceptation
du don d'organes, pour eux ou pour leurs proches ?;
Description : Introduction : Le premier janvier 2017 a été mis en application la Loi de Modernisation
de notre système de santé (Loi n 2016-41 du 26 janvier 2016), relative au don d’organes
(DO) et de tissus. Cette loi a été accompagnée d’une campagne de santé autour du DO
ayant pour but de diminuer le taux de refus en France avoisinant les 34 % en 2016.
Malgré cela en 2017 le taux reste élevé, la loi n’est donc pas seule responsable de
cette situation. Objectif : Déterminer quels sont les facteurs influençant la prise
de décision des personnes face à l’acceptation du don d’organes, pour eux ou pour
leurs proches ? Permettant ainsi de mettre en avant les facteurs pouvant favoriser
ou freiner le DO. Cela a suscité des questions secondaires portant sur le rôle que
pouvait jouer le médecin généraliste (MG) dans l’abord du DO avec les patients, mais
aussi sur les connaissances de chacun. Méthode : Étude qualitative avec 12 entretiens
individuels semi-directifs. Recrutement de patients lors de différents remplacements
de médecine libérale sur deux zones géographies (Auvergne et Midi-Pyrénées) entre
2017 et 2018. Retranscription intégrale des entretiens ensuite analysés par thématisation.
Résultats : Le DO bien qu’il soit d’actualité est mal connu en France. Si la majorité
des personnes interrogées ont émis un avis favorable vis-à-vis du DO, beaucoup d’incertitudes,
d’inquiétudes, de méconnaissances et de facteurs pouvant freiner interviennent et
peuvent faire basculer la décision vers le négatif. Ces facteurs pourraient être contrés
par une mise en valeur du DO grâce à une meilleure information et une meilleure communication
auxquelles s’ajoutent l’évolution des mœurs et une sincère envie de donner et d’aider
de la part des personnes interrogées. Dans la pratique quotidienne le médecin traitant
est vu comme l’acteur idéal pouvant aborder le sujet grâce au climat de confiance
qu’il inspire et son rôle de référent. Conclusion : Il existe de nombreux facteurs
intervenant dans le processus du choix d’acceptation du DO. Ces facteurs pour la majorité
sont évitables, et une meilleure approche globale pourrait être à la clef d’un taux
de refus moins important avec la possibilité de la participation du MG comme acteur
de santé.;