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Le ressenti des femmes faisant leur frottis chez le médecin généraliste en milieu
rural : freins, motivations et motifs de changement d’opinion quant à l’acceptation
de ce suivi - CISMeF
Le ressenti des femmes faisant leur frottis chez le médecin généraliste en milieu
rural : freins, motivations et motifs de changement d’opinion quant à l’acceptation
de ce suiviDocument
Titre : Le ressenti des femmes faisant leur frottis chez le médecin généraliste en milieu
rural : freins, motivations et motifs de changement d’opinion quant à l’acceptation
de ce suivi;
Description : Objectifs : le dépistage du cancer du col utérin est marqué par d'importantes inégalités
de recours. Dans certaines zones rurales, la distance rend les consultations spécialisées
inaccessibles pour un certain nombre de femmes. L’étude s’est déroulée dans les Landes,
en milieu rural, au sein d’une maison médicale où des médecins généralistes pratiquent
les frottis. Notre étude avait pour objectif d’étudier les freins et facteurs de motivation
des patientes à effectuer leurs frottis chez leur médecin généraliste. Matériel et
méthode : étude qualitative par entretiens semi-dirigés. Nous avons inclus 14 patientes
de 25 à 65 ans, réalisant leur frottis dans la maison médicale. Résultats : le principal
facteur de motivation des femmes à consulter leur généraliste est la commodité d’accès
du cabinet de médecine générale, en lien avec la distance importante des cabinets
de gynécologie. Les compétences du médecin généraliste et sa capacité à déléguer en
cas de besoin majorent la confiance des patientes. Ses qualités humaines, d’écoute,
de réassurance et parfois un lien privilégié, ont une place primordiale pour les patientes.
Les principaux freins sont la pudeur face à un médecin masculin, la peur du frottis
et de son résultat, ainsi que la préférence pour un gynécologue, jugé parfois plus
apte pour des cas complexes. Il existe un manque d’information sur le frottis, mais
aussi sur le rôle des médecins généralistes dans ce dépistage. Conclusion : ces données
suggèrent que pour rappeler l’importance du frottis et limiter les freins existants,
il y ait davantage d’information attractive, que la proposition du médecin de réaliser
le frottis soit plus systématique, ainsi que la création d’un système de rappels pour
les patientes. Les résultats des frottis pourraient être simplifiés pour limiter leur
aspect anxiogène. Une pancarte en salle d’attente qui précise que les médecins pratiquent
les frottis a un impact important et pourrait être généralisée dans d’autres cabinets.;
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