" /> Les Maisons Médicales de Garde dans le Nord et leur impact sur le Centre de Réception et de Régulation des Appels Libéraux (CRRAL) en 2017 - CISMeF





Titre : Les Maisons Médicales de Garde dans le Nord et leur impact sur le Centre de Réception et de Régulation des Appels Libéraux (CRRAL) en 2017;

URL : http://www.sudoc.fr/232856095

Description : Contexte : La Permanence de Soins Ambulatoires (PDSA) est le dispositif qui permet de recourir à un médecin de garde en dehors des horaires d’ouverture du cabinet. La base de son fonctionnement repose sur le respect de l’appel initial au CRRAL, l’entretien avec le médecin régulateur, et la proposition d’une réponse adaptée à la plainte du patient, requérant parfois une consultation. Dans certains cas, elle ne peut aboutir, par manque d’effection sur place. Les lieux d’effection fixes (MMG et SOS médecins semblent offrir une réponse intéressante pour pallier ce manque. Dans le Nord, 11 Maisons Médicales de Garde (MMG sont répertoriées. L’objectif de notre étude est de les détailler et d’analyser leur impact sur le recours au CRRAL. Méthode : Trois investigatrices ont mené une étude descriptive, prospective, multicentrique, sur un audit de fonctionnement court au CRRAL 59, d’octobre à novembre 2017. Lors d’un travail de double-écoute des appels reçus au CRRAL, elles relevaient les données spatio-temporelles, les informations sur le patient et l’orientation donnée. Ces données étaient reportées et codées dans un tableau unique. Un total de 895 appels permettait des analyses par un test de Khi-2 ou un test exact de Fisher avec un seuil de significativité de 5%. Résutats : Dans 37% des cas, le médecin régulateur était à-même de traiter seul l’appel par un conseil médical. Dans les autres cas, il proposait une orientation initiale (OI) acceptée ou refusée et la décision finale (DF) dépendait significativement de la présence ou non d’une MMG. Pour 22% des appels sur les secteurs sans MMG, le régulateur ne trouvait pas de médecin alors qu’il en nécessitait un et devait donc recourir à une « procédure dégradée ». Dans les secteurs dotés d’une MMG ce taux d’échec chutait de 22% à 7% (44 procédures dégradées/201 appels sur secteurs sans MMG, à 10 procédures dégradées/150 appels sur secteurs avec MMG . A l’autre extrême le secteur de Saint-Amand (VA 24-19 non doté d’une MMG, atteignait un ratio de 64% de procédures dégradées (7 PD / 11 appels sur secteur). Conclusion: Lorsqu’il existait une MMG, le nombre de procédures dégradées était considérablement diminué grâce une organisation fixe, solide et pérenne. Des perspectives de création de MMG peuvent être encouragées dans les secteurs pénalisés, comme le rappelle le nouveau cahier des charges régional de la PDSA arrêté le 6 Aout 2018.;

Année : 2018;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ***médecine ambulatoire

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29/04/2024


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