Description : Introduction : l'endométriose touche 10% des femmes en âge de procréer. Elle impacte
sur la qualité de la vie des femmes et son diagnostic est tardif. Objectif : repérer
le rôle des médecins généralistes dans le parcours diagnostic d'endométriose et trouver
peut-être des pistes pour réduire le délai de diagnostic. Matériels et méthode : étude
observationnelle descriptive, multicentrique dans 5 cabinets de gynécologie et dans
un centre d'endométriose de Paris. Résultats : 52 questionnaires ont été ramassés
pour le groupe centre et 60 pour le groupe cabinet. Dans 70% des cas les patientes
présentaient des douleurs abdominales chroniques, dysménorrhées ou dyspareunies. L'âge
moyen de début des plaintes est de 19 ans. Le délai moyen de diagnostic est de 8,5
ans dans cette étude. La prise en charge la plus prescrite est l'échographie pelvienne
puis la mise sous pilule en continu accompagnée d'un antalgique. On compte 12% à 17%
des médecins qui n'ont pas investigué devant ces plaintes et 6,25% des patientes qui
n'ont pas consulté car elles ont banalisé leurs symptômes. Conclusion : le médecin
généraliste est sollicité par les patientes pour leur suivi et leurs plaintes gynécologiques.
Il a donc un rôle très important dans le parcours de diagnostic d'endométriose. Le
délai de diagnostic est important malgré le nombre de consultations. Il est nécessaire
de mettre en place des aides, des outils pour les médecins notamment généralistes
pour détecter les symptômes plus rapidement. Les médecins et la société doivent eux
continuer d'informer les femmes sur les symptômes nécessitant une consultation et
l'importance du traitement par pilule.;