Description : Contexte : En 2011, une étude de l’ANSES a démontré la présence de résidus médicamenteux
dans les eaux brutes et les eaux traitées en France. Bien que les quantités de résidus
mesurées dans les eaux soient infimes, les conséquences environnementales et sanitaires
sont encore mal connues. L’objectif principal était d’évaluer les représentations
qu’on les patients sur la pollution des eaux par les médicaments. Méthode : Une étude
qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée auprès de patients du Nord et
du Pas-de-Calais. Ces entretiens ont étaient retranscrits intégralement et analysés
à l’aide du logiciel NVivo11 jusqu’à la suffisance des données. Résultats : 11 entretiens
ont été réalisés. Les solutions apportées par les participants pour diminuer la pollution
des eaux par les médicaments sont de favoriser le recyclage des MNU en majorant les
informations à ce sujet ou en étendant le système de recyclage, diminuer la consommation
de médicaments, favoriser une agriculture raisonnée utilisant moins de médicaments
vétérinaires. Les patients proposent également de délivrer les médicaments au détail,
d’élargir les dates de péremption des médicaments, d’améliorer la filtration des eaux,
de diminuer les prescriptions de médicaments ou de prescrire des médicaments moins
polluants. Conclusion : L’existence d’une pollution des eaux par les médicaments est
peu connue du;