Titre : OCREVUS (ocrelizumab), immunosuppresseur (SEP d'emblée progressive);
Sous-titre : Intérêt clinique modéré dans la sclérose en plaques primaire progressive (SEP-PP)
à un stade précoce en termes de durée de la maladie et de niveau du handicap associé
à des données d’imagerie caractéristiques d’une activité inflammatoire mais pas d’avantage
clinique démontré dans la stratégie thérapeutique;
Description : le service médical rendu par OCREVUS est modéré dans « le traitement des patients
adultes atteints de sclérose en plaques primaire progressive (SEP-PP) à un stade précoce
en termes de durée de la maladie et de niveau du handicap, associé à des données d’imagerie
caractéristiques d’une activité inflammatoire ». Prenante en compte : -la démonstration
de la supériorité de l’ocrelizumab versus placebo dans une seule étude de phase III,
-le caractère très sélectionnée de la population de cette étude, -avec le gain en
termes de délai d’apparition d’un handicap confirmé à 12 ou 24 semaines, modeste et
dont la pertinence clinique n’est pas assurée (gain absolu 4% après 120 semaines
de traitement), -l’absence d’amélioration de la qualité de vie de ces patients, -et
les incertitudes majeures sur la tolérance à long terme d’une lymphodéplétion par
ocrelizumab dans cette maladie chronique évoluant sur de nombreuses années, la Commission
considère qu’OCREVUS n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V)
dans la stratégie thérapeutique de la sclérose en plaques primaire progressive...;