VIEKIRAX (ombitasvir/paritaprévir/ritonavir), association fixe d’antiviraux à action
directe, EXVIERA (dasabuvir), antiviral à action directe - CISMeF
VIEKIRAX (ombitasvir/paritaprévir/ritonavir), association fixe d’antiviraux à action
directe, EXVIERA (dasabuvir), antiviral à action directeDocument
Titre : VIEKIRAX (ombitasvir/paritaprévir/ritonavir), association fixe d’antiviraux à action
directe, EXVIERA (dasabuvir), antiviral à action directe;
Sous-titre : Progrès thérapeutique mineur, comme DAKLINZA (daclatasvir) et OLYSIO (siméprévir),
dans la prise en charge des adultes infectés par le virus de l’hépatite C (VHC) de
génotypes 1 et 4;
Description : VIEKIRAX, comme EXVIERA, a l’AMM dans le traitement de l’hépatite C chronique, en
association à d’autres médicaments, chez l’adulte infecté par le VHC de génotype 1.
VIEKIRAX a également l’AMM chez l’adulte infecté par le VHC de génotype 4. VIEKIRAX
et EXVIERA pourraient permettre d’obtenir une guérison de la plupart des patients
atteints d’une hépatite C, avec ou sans manifestations extra-hépatiques. Il est souhaitable
de les proposer en priorité chez tous les patients dont la maladie hépatique est au
stade de fibrose F3 ou F4 ainsi que dans certaines populations particulières. Une
mention spécifique concerne les patients infectés par le virus de génotype 3, dont
le traitement précoce est souhaitable. Les patients au stade de fibrose F2 devraient
bénéficier également de nouveaux traitements dans des délais courts. Pour les stades
F0 ou F1, le traitement pourrait être différé en fonction de l’évolution de la maladie
et du contexte de la pathologie. Ils apportent un progrès thérapeutique mineur,
comme DAKLINZA et OLYSIO, dans la prise en charge de l’hépatite C chronique de génotypes
1 et 4 compte tenu : - de leur efficacité virologique importante similaire
à celle observée avec les associations à base de sofosbuvir disponibles (sofosbuvir/daclatasvir,
sofosbuvir/siméprévir et sofosbuvir/lédipasvir) avec un bon niveau de preuve, -
de leur profil de tolérance satisfaisant, - du risque important de développement
de résistances croisées en cas d’échec du traitement, - du potentiel d’interactions
médicamenteuses, - de la stratégie thérapeutique actuelle qui comprend majoritairement
une association au sofosbuvir, sans interféron...;