Description : La découverte et l'utilisation de l'insuline il y a plus de 80 ans est considérée
comme une des avancées médicales les plus importantes du 20 èmesiècle. Des progrès
rapides ont permis l'obtention d'insulines de plus en plus pures, puis ? humaines
? et présentant différents profils pharmaco-cinétiques. Néanmoins, ces profils pharmaco-cinétiques
des insulines rapides et retards conventionnelles étant assez éloignés des profils
physiologiques de sécrétions de l'insuline, il est fort difficile, en utilisant ces
insulines conventionnelles, d'obtenir un bon équilibre du diabète si ce n'est au prix
d'un risque élevé de survenue d'hypoglycémies. Tant l'obtention de ce bon équilibre
de diabète que l'évitement des hypoglycémies trop sévères et trop fréquentes sont
indispensables afin, d'une part d'éviter l'apparition et l'évolution des complications
micro- et macro-angiopathiques tant chez les diabètiques de type 1 que de type 2 et,
d'autre part de garantir une qualité de vie satisfaisante à ces personnes diabétiques.
La mise à la disposition des analogues ? rapides ? lispro, aspart, glulisine (début
d'action plus rapide et durée d'action plus brève que les insulines rapides classiques)
et ? retard ? glargine et détémir (pharmaco-cinétique dépourvue de pics d'activité
et coefficient de variabilité de résorption fort faible) a permis de s'approcher,
plus aisément et avec moins de risque d'hypoglycémies, de ce contrôle métabolique
optimal si essentiel. Des progrès sont bien entendu encore à réaliser pour améliorer
la situation des personnes diabétiques insulino-traitées. Rev Med Brux 2005 ; 26 :
S 241-5 ;