N2-AUTOINDEXEE Évaluation de la cytométrie en flux pour le suivi de la maladie résiduelle des leucémies
aiguës lymphoblastiques B de l’enfant au CHU de Rouen https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01932674/document La quantification de la maladie résiduelle (MRD) est un outil devenu indispensable
dans la prise en charge des hémopathies. Elle permet d’évaluer l’efficacité du traitement
mis en place, de prédire le risque de rechute et est ainsi utilisée dans la stratification
thérapeutique. Les techniques mises en place doivent donc répondre à des exigences
en termes de sensibilité, de spécificité et de rapidité de rendu de résultats. La
biologie moléculaire est la méthode de référence de par sa très bonne sensibilité
et un bon niveau de standardisation cependant, elle reste une technique complexe,
coûteuse et peu adaptée à une prise de décision rapide. Ceci justifie le besoin d'envisager
d'autres techniques comme la cytométrie en flux. Ses performances se sont améliorées
par le développement de nouveaux automates multiparamétriques et les logiciels d’analyses.
br MATÉRIELS ET MÉTHODES : br Notre étude consistait à comparer les résultats de
maladie résiduelle obtenus en cytométrie en flux au laboratoire d’hématologie du CHU
de Rouen à ceux obtenus en biologie moléculaire (Recherche et quantification des réarrangements
des gènes IGH/TCR) au laboratoire d’hématologie du CHRU de Lille. Nous avons analysés
76 MRD pour 35 patients atteints de leucémie aiguë lymphoblastique B hospitalisés
entre avril 2014 et janvier 2018 dans le service d’hémato-immuno-oncologie pédiatrique
du CHU de Rouen. br RÉSULTATS : br Après analyse qualitative des résultats, on obtient
une concordance observée de 84% avec un indice Kappa à 0,46. L’analyse quantitative
des MRD positives montre une corrélation significative entre la CMF et la BM. L’analyse
des discordances a permis de mettre en évidence des résultats faux négatifs en CMF
par défaut de sensibilité ou des faux positifs en CMF par défaut de spécificité du
LAIP. Une partie des discordances sont en faveur de faux négatifs en BM dont l’origine
probable concerne l’émergence d’un sous clone différent du profil initial. br CONCLUSION
: br Ces deux techniques présentent donc des spécificités et leur complémentarité
parait intéressante dans le but d’obtenir une maladie résiduelle la plus fiable possible
afin de permettre une prise en charge optimale du patient. 2018 DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance France thèse ou mémoire leucémie lymphome de burkitt Enfant Maladies Enfant Leucémie B lymphoblaste enfant Maladie résiduelle évaluation des symptômes Maladie aigüe leucémie-lymphome lymphoblastique à précurseurs B et T hôpitaux universitaires Enfant Leucémie aiguë lymphoblastique cytométrie en flux Enfant Enfant maladie aiguë cytométrie de flux leucémie B enfant