Description : Ce feuillet porte sur les pharmacothérapies des aînés québécois de plus de 65 ans.
Il vise à dresser un portrait de la qualité et de la complexité des pharmacothérapies
des aînés au Québec en 2021-2022. Faits saillants Sur une période de six mois, près
de 41 % des aînés utilisent une pharmacothérapie dont la qualité est compromise :
37 % utilisent au moins un médicament potentiellement inapproprié, près de 10 % présentent
au moins une interaction médicamenteuse et 14 % ont une charge anticholinergique cumulée
élevée. Quant à la complexité des pharmacothérapies, environ le quart des aînés
(27 %) utilisent au moins un médicament pour lequel une surveillance accrue est nécessaire
(p. ex., risque d’effets indésirables graves) et le tiers (32 %) utilisent au moins
un médicament pour lequel l’administration est complexe (p. ex., inhalateur). Près
de 16 % des aînés utilisent le pilulier. Généralement, les femmes, les individus
plus âgés et ceux ayant un plus grand nombre de maladies chroniques tendent à utiliser
plus de médicaments et à présenter des pharmacothérapies plus complexes ou potentiellement
inappropriées.;