Recours au méthylphénidate et à l’orthophonie chez les enfants âgés de 5 à 10 ans
: les natifs de la fin d’année y sont davantage exposés que ceux nés en début d’année
à niveau égal de scolarité - CISMeF
Recours au méthylphénidate et à l’orthophonie chez les enfants âgés de 5 à 10 ans
: les natifs de la fin d’année y sont davantage exposés que ceux nés en début d’année
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Titre : Recours au méthylphénidate et à l’orthophonie chez les enfants âgés de 5 à 10 ans
: les natifs de la fin d’année y sont davantage exposés que ceux nés en début d’année
à niveau égal de scolarité;
Description : Ce constat est le résultat d’une vaste étude menée par le GIS Epi-Phare (ANSM-Cnam)
évaluant l’effet de l’âge relatif sur l’initiation d’un traitement par méthylphénidate
(Ritaline et génériques) et sur la prise en charge en orthophonie. Réalisée sur plus
de 4 millions d’enfants âgés de 5 à 10 ans, cette étude apporte de nouvelles connaissances
sur le niveau de prise en charge, selon le mois de naissance au sein d’une même classe,
des troubles du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) et des troubles
spécifiques du langage et des apprentissages (TSLA). Parmi les enfants d’un même
niveau scolaire, les natifs de décembre ont 55% de risque supplémentaire de débuter
un traitement par méthylphénidate et 64% de risque supplémentaire de recevoir des
séances d’orthophonie que ceux nés en janvier de la même année. Pour expliquer ces
écarts, les auteurs de l’étude émettent l’hypothèse d’un biais de diagnostic du TDAH
et des TSLA dû à une immaturité relative des natifs de fin d’année comparée à une
maturité plus grande des natifs de début d’année, au sein d’un même niveau scolaire.
Cela conduit à un excès de diagnostic pour les enfants de la fin d’année et à un défaut
de diagnostic pour ceux du début de l’année. C’est pourquoi l’évaluation des comportements
et apprentissages des enfants doit tenir compte de leur mois de naissance pour optimiser
la justesse des diagnostics...;