Notoriété et participation aux premières éditions du défi d’un mois sans alcool en
France à partir des résultats du Baromètre de Santé publique France - CISMeF
Notoriété et participation aux premières éditions du défi d’un mois sans alcool en
France à partir des résultats du Baromètre de Santé publique FranceDocument
Titre : Notoriété et participation aux premières éditions du défi d’un mois sans alcool en
France à partir des résultats du Baromètre de Santé publique France;
Description : Introduction – Des défis d’abstinence d’alcool de quelques jours ou de plusieurs semaines
existent dans de nombreux pays pour inviter les personnes à prendre du recul sur leur
consommation. En France, un défi d’un mois sans alcool en janvier a été lancé par
des associations du champ de la santé en 2020. L’objectif de l’étude est de mesurer
les niveaux de notoriété et de participation à ce défi en 2020 et 2021, et les profils
associés en 2021. Méthode – Les données utilisées proviennent du Baromètre de Santé
publique France, enquête téléphonique sur échantillon aléatoire réalisée auprès d’adultes
résidant en France métropolitaine. Le module utilisé est issu d’un sous-échantillon
de 1 735 personnes en 2020 et 4 479 personnes en 2021. Résultats – En 2021, 53,0%
des 18-75 ans avaient entendu parler d’un défi d’un mois sans alcool en janvier et
4,5% déclaraient avoir modifié leur consommation d’alcool en lien avec le défi, dont
la moitié indiquant avoir été complètement abstinents pendant un mois. Aucune différence
significative selon le sexe n’a été observée. Des différences socio-économiques sont
néanmoins visibles : les jeunes et les personnes en situation socio-économique peu
favorable connaissaient moins le défi, les consommateurs particulièrement à risque
avaient plus participé au défi, tandis que les hommes les plus âgés (55-75 ans) s’y
étaient moins engagés. Alors que la notoriété du défi en 2020 était plus élevée (62,8%),
la part de participants est restée stable entre les deux éditions. Conclusion – Les
niveaux de notoriété et de participation des deux premières éditions au défi ont été
relativement élevés, et ce malgré la période marquée par la pandémie de Covid-19.
Il semble néanmoins nécessaire de renforcer la promotion du défi, en particulier auprès
de certains groupes de la population.;