Attentes des médecins et des pharmaciens quant à la communication des données de santé
: une étude transversale par questionnaire en Fédération Wallonie-Bruxelles - CISMeF
Attentes des médecins et des pharmaciens quant à la communication des données de santé
: une étude transversale par questionnaire en Fédération Wallonie-BruxellesDocument
Titre : Attentes des médecins et des pharmaciens quant à la communication des données de santé
: une étude transversale par questionnaire en Fédération Wallonie-Bruxelles;
Description : Objectif Cette étude vise à explorer les attentes des pharmaciens et médecins généralistes
sur l’échange des données médicales au travers des réseaux de santé. Méthodologie
Une étude transversale par questionnaire a été réalisée auprès de pharmaciens et médecins
généralistes en Fédération Wallonie Bruxelles. Les données ont été analysées à l’aide
de statistiques descriptives. Résultats Le questionnaire a permis d’obtenir un échantillon
de 609 personnes. 83% des médecins veulent accéder à l’historique de délivrance de
médicaments. 93% des pharmaciens voudraient accéder au résumé du dossier patient,
le Sumehr complet (Summarized Electronic Health Record). 62% des médecins sont favorables
au partage de ce Sumehr avec le pharmacien et pensent que cela améliorerait leur collaboration
et le contrôle des traitements. En revanche, moins de 10% de médecins sont d’accord
de partager des données plus exhaustives comme les rapports médicaux ou les biologies.
64% des médecins pensent que l’indication de traitement devrait être partagée de façon
optionnelle avec le pharmacien. Plus de 70% de médecins et pharmaciens sont favorables
à l’utilisation d’outils de communications spécifiques entre médecins et pharmaciens.
Conclusion Les médecins généralistes et pharmaciens attendent des réseaux de santé
de faciliter la communication, l’échange de données de santé et l’accès au schéma
et à l’historique de médication. Leur sous-utilisation s’explique en partie par la
non-connaissance des outils, la difficulté d’accès, les bugs, le respect de la vie
privée, la non-implémentation des outils dans les logiciels métiers, l’encodage chronophage,
la crainte du jugement de la prescription médicamenteuse ou encore la crainte du transfert
de rôle du médecin généraliste vers le pharmacien.;