Virus de l'encéphalite à tiques : courrier d’actualisation de l'avis du HCSP du 23
juillet 2020 sur les risques transfusionnels et de contamination des greffons - CISMeF
Virus de l'encéphalite à tiques : courrier d’actualisation de l'avis du HCSP du 23
juillet 2020 sur les risques transfusionnels et de contamination des greffonsDocument
Titre : Virus de l'encéphalite à tiques : courrier d’actualisation de l'avis du HCSP du 23
juillet 2020 sur les risques transfusionnels et de contamination des greffons;
Description : L’infection par le virus de l’encéphalite à tiques (TBEV) est inscrite sur la liste
des maladies à déclaration obligatoire depuis mai 2021. À la lumière des données recueillies,
la Direction générale de la santé a souhaité que le Haut Conseil de la santé publique
(HCSP) mette à jour son avis du 23 juillet 2020 sur les risques transfusionnels et
de contamination des greffons induits par l’infection à TBEV. Le HCSP prend en compte
que cette arbovirose, toujours dans une dynamique de progression, concerne principalement
les régions Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, et Bourgogne-Franche-Comté. Le vecteur
principal reste l’espèce Ixodes ricinus, mais il est également observé des cas associés
à des tiques du genre Dermacentor. Parmi les circonstances d’exposition, il apparait
que la consommation de lait cru et de fromages à base de lait cru joue un rôle plus
important que reconnu précédemment. Les tests biologiques génomiques et sérologiques
décrits dans l’avis du 23 juillet 2020 pour la qualification virologique des dons
de produits du corps humain restent valables. Les périodes (mars à novembre) et les
précautions à prendre pour la sécurisation des produits du corps humain ne changent
pas. Par ailleurs, en dehors d’un cas déjà ancien qui parait très probable, la transmission
interhumaine du TBEV par le lait maternel n’a été ni confirmée ni infirmée par des
recherches ultérieures. Les dons de lait maternel à usage thérapeutique sont systématiquement
pasteurisés, ce qui supprime très efficacement l’infectiosité du TBEV. Le HCSP profite
de cette saisine pour rappeler l’importance de la déclaration obligatoire des infections
à TBEV et recommande une meilleure information du public et des professionnels de
santé vis-à-vis de ce risque en progression et notamment sur les mesures de prévention,
incluant la vaccination des professionnels exposés.;