Progestatifs et méningiome : pas d’augmentation du risque avec les DIU au lévonorgestrel
mais confirmation du risque pour 3 nouvelles substances - CISMeF
Progestatifs et méningiome : pas d’augmentation du risque avec les DIU au lévonorgestrel
mais confirmation du risque pour 3 nouvelles substancesDocument
Titre : Progestatifs et méningiome : pas d’augmentation du risque avec les DIU au lévonorgestrel
mais confirmation du risque pour 3 nouvelles substances;
Description : Dans le cadre de la surveillance renforcée sur l’ensemble des progestatifs, EPI-PHARE
a conduit une nouvelle étude de pharmaco-épidémiologie afin d’évaluer le risque de
méningiome associé à cette classe de médicaments. Cette étude menée chez plus de 18
000 femmes opérées d’un méningiome et plus de 90 000 femmes “témoins” entre 2009 et
2018 montre que l’utilisation prolongée de promégestone (Surgestone 0,5 mg), de médrogestone
(Colprone 5 mg) ou d’acétate de médroxyprogestérone (Depo Provera 150 mg / 3 ml) est
associée à un surrisque de méningiome. Celui-ci est augmenté lorsque la durée d’utilisation
de ces médicaments à la posologie autorisée par l’autorisation de mise sur le marché
dépasse 1 an, comme c’est le cas avec les acétates de chlormadinone (Lutéran et génériques),
de nomegestrol (Lutényl et génériques) et de cyprotérone (Androcur et génériques)...;