Description : À ce jour, le traitement de fond après une transplantation d’organe consiste en une
association de l’inhibiteur de la calcineurine (ICN) tacrolimus, de l’antiprolifératif
mycophénolate mofétil et généralement aussi d’un corticostéroïde. Mais il peut être
nécessaire d’adapter le schéma de traitement pour différentes raisons. L’ICN ciclosporine
et l’antiprolifératif azathioprine peuvent par exemple être utilisés en cas d’intolérance
au tacrolimus et au mycophénolate mofétil, respectivement. Les inhibiteurs de mTOR
(sirolimus, évérolimus) sont des alternatives possibles, mais ils ne sont généralement
pas recommandés dans le cadre d’un schéma de traitement immunosuppresseur initial
en raison de leurs effets indésirables (p. ex. cicatrisation retardée). Globalement,
le risque de cancer après une transplantation d'organe est augmenté par un facteur
de 2 à 4. La cause de cette augmentation du risque de cancer est multifactorielle.
L’immunosuppression est considérée comme étant le principal facteur de risque, car
elle entraîne une diminution de l’immunosurveillance et du contrôle immunologique
d’infections virales oncogènes...;