Difficultés de maintien en emploi à la suite d'une sclérose en plaques : perte de
salaire et rôle des revenus de substitution dans les ressources - CISMeF
Difficultés de maintien en emploi à la suite d'une sclérose en plaques : perte de
salaire et rôle des revenus de substitution dans les ressourcesDocument
Titre : Difficultés de maintien en emploi à la suite d'une sclérose en plaques : perte de
salaire et rôle des revenus de substitution dans les ressources;
Description : Maladie neurologique dégénérative et chronique, la Sclérose en plaques (SEP) touche
environ 100 000 adultes en France, plus souvent jeunes et de sexe féminin. Non létale
à court terme, elle débute en général entre 20 et 40 ans, et engendre des difficultés
de maintien en emploi sur le long terme. Les personnes qui en sont affectées peuvent
bénéficier du dispositif Affection de longue durée (ALD) qui prend en charge intégralement
le ticket modérateur pour les dépenses en lien avec la pathologie et ouvre quelques
droits supplémentaires en cas d'arrêt maladie. À partir d'un échantillon représentatif
de salariés français, avec des données sur les carrières professionnelles depuis le
début de la carrière jusqu'en 2015, nous comparons ici l'évolution professionnelle
ainsi que les salaires et revenus de remplacement en lien avec l'activité professionnelle
(indemnités chômage, indemnités journalières et pension d'invalidité) des personnes
en ALD pour SEP avec ceux du reste de la population salariée. Les résultats montrent
que malgré une situation d'emploi favorable au moment de la mise en ALD, une personne
sur deux est en invalidité dix ans après et que le niveau de salaire, élevé avant
la maladie, passe sous le seuil du salaire médian deux ans après la mise en ALD du
fait des arrêts de travail. Cette baisse de ressources est partiellement compensée
par les revenus de remplacement.;