Association des médicaments correcteurs anticholinergiques aux antipsychotiques de
seconde génération prescrits dans le cadre des troubles schizophréniques: une revue
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Association des médicaments correcteurs anticholinergiques aux antipsychotiques de
seconde génération prescrits dans le cadre des troubles schizophréniques: une revue
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Titre : Association des médicaments correcteurs anticholinergiques aux antipsychotiques de
seconde génération prescrits dans le cadre des troubles schizophréniques: une revue
de la littérature;
Description : Les années 1990 ont vu l’avènement d’une nouvelle génération de médicaments antipsychotiques
indiqués dans le traitement de la schizophrénie. Qualifiés d’atypiques, ces médicaments
se caractérisent par une hétérogénéité pharmacodynamique et se distinguent de leurs
prédécesseurs conventionnels par leur plus faible propension à induire des effets
indésirables de type extra-pyramidal. Certains de ces effets secondaires peuvent être
la cible de médicaments anticholinergiques que l’on appelle « correcteurs ». L’objectif
de cette revue de la littérature était d’interroger les déterminants de l’association
de ces prescriptions correctrices aux antipsychotiques de seconde génération, tout
en essayant de préciser les aspects quantitatifs et qualitatifs qui les caractérisent.
De hautes posologies d’antipsychotiques atypiques semblent être déterminantes dans
le recours aux médicaments correcteurs anticholinergiques, particulièrement quand
il s’agit de la rispéridone et de l’amisulpride. L’association d’un neuroleptique
conventionnel à un antipsychotique atypique – la bithérapie antipsychotique – est
également corrélée à un recours plus important à ces correcteurs. Les prescriptions
d’antipsychotiques de seconde génération sous leur forme intra-musculaire retard seraient
a contrario moins corrélées à l’utilisation des antiparkinsoniens anticholinergiques,
par rapport à leur galénique orale. Enfin, le recours à ces molécules correctrices
semble être soumis à une variabilité géographique et régionale. Diverses évaluations
récentes des pratiques professionnelles françaises tendent à montrer que leur réévaluation
régulière ainsi que leur documentation dans les dossiers médicaux font souvent défaut,
et que leur prescription est volontiers chronique. Leurs indications semblent aussi
être une source de confusion tant chez les prescripteurs que chez les personnels paramédicaux.;