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Titre : Existe-t-il des signes cliniques permettant un meilleur dépistage des patients atteints de la COVID-19 à l'arrivée aux urgences du CHU de Rouen?;

URL : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03869647

Description : L’épidémie de COVID-19 a bouleversé l’organisation des services d’urgences. L’enjeu était de diagnostiquer les infections à SARS-CoV-2 pour proposer la meilleure prise en charge, en limitant les risques pour l'hôpital et la société, malgré la diversité et le manque de sensibilité et de spécificité des signes cliniques, et l’aide imparfaite des examens biologiques et radiologiques. L’objectif de notre étude était d’étudier quels signes cliniques pourraient être pertinents dans le diagnostic de la COVID-19 parmi les patients se présentant aux urgences. br Matériels et méthode : br Nous avons conduit une étude observationnelle rétrospective dans le service des urgences du CHU de Rouen, du 1er mars au 30 juin 2020. Nous avons inclus tous les patients admis aux urgences pour suspicion d’infection à SARS CoV-2. Ils ont été inclus dans le groupe “COVID-19 positif” ou “COVID-19 négatif” selon le résultat de la RT-PCR COVID-19 ou du scanner thoracique. Les données démographiques, paracliniques, les comorbidités, les signes cliniques évocateurs de COVID-19, le résultat du scanner thoracique et de la RT-PCR COVID-19, si réalisés, ont été recueillis et comparés. br Résultats : br Au total, 550 patients ont été inclus, 238 “COVID-19 positif” et 312 “COVID-19 négatif”. En analyse multivariée, une obésité, une pathologie neurologique, une fièvre, une asthénie, une dyspnée, une toux et des râles crépitants étaient significativement et indépendamment liés à la probabilité d’être atteints de la COVID-19. En analyse univariée, une pathologie neurologique, une obésité, une date de début des symptômes plus ancienne, une température plus élevée, une SpO2 plus basse, la présence d’anosmie, de dyspnée, de toux, de fièvre, de myalgies, d’anorexie, d’asthénie, de diarrhée, et des râles crépitants bilatéraux à l’auscultation étaient significativement plus fréquents dans le groupe “COVID-19 positif”. Les meilleures sensibilités étaient pour la fièvre (77,1%), la dyspnée (74,7%), et la toux (64,7%). Les meilleurs rapports de vraisemblance positif étaient pour l’anorexie (RV 3,3), l’anosmie (RV 3,3), les myalgies (RV 2,1) et la dysgueusie (RV 5,8). br Conclusion : br Dans notre étude, une obésité, une pathologie neurologique, une fièvre, une dyspnée, une toux, des râles crépitants à l’auscultation, une asthénie, étaient significativement et indépendamment plus fréquents chez les patients atteints de la COVID-19. L’anosmie, la dysgueusie et une SpO2 diminuée étaient significativement plus fréquents dans le groupe COVID-19 positif. Ces signes simples à rechercher pourraient aider les équipes à suspecter efficacement et rapidement les patients atteints de la COVID-19.;

Année : 2022;

Détails


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Spécialité(s) : *********santé publique
******diagnostic
******urgentologie
***pneumologie
***épidémiologie
***infectiologie
***pédagogie médicale
***médecine préventive
***technologies pour la santé
***virologie
***environnement

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07/05/2024


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