" /> Impact de l’ouverture d’un secteur de soins intensifs pour oxygénation intensive COVID-19 hors secteurs conventionnels de Soins critiques sur les ressources de soins critiques pendant la pandémie COVID-19 - CISMeF





Titre : Impact de l’ouverture d’un secteur de soins intensifs pour oxygénation intensive COVID-19 hors secteurs conventionnels de Soins critiques sur les ressources de soins critiques pendant la pandémie COVID-19;

URL : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03847295

Description : Introduction : pendant la pandémie Maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) les soins critiques ont été saturés et l’utilisation de l’oxygénothérapie à haut débit nasal humidifiée (OHD) est apparue comme une voie d’épargne des moyens de réanimation. Notre étude a pour objectif d’étudier la faisabilité de l’ouverture d’un soins intensifs COVID-19 (SICO) en unité d’infectiologie et son impact sur l’offre de soins critiques de l’établissement. Matériels et méthodes : nous avons inclus dans une cohorte rétrospective les patients hospitalisés au SICO pour une pneumonie COVID-19 de janvier à juin 2021 et avons relevé leurs caractéristiques et leur devenir. Le critère d’évaluation principal était le nombre de jours.patients d’hospitalisation au SICO. Un questionnaire a été distribué auprès des soignants pour évaluer le ressenti et la formation. Résultats : 8 lits de soins intensifs COVID-19 ont été ouverts en novembre 2020 au sein du service d’infectiologie, l’équipe soignante était composée d’un médecin, d’un interne, de deux infirmiers diplômés d'état (IDE) et de deux aides soignantes (AS). Du premier janvier au 30 juin 2021, 224 patients ont réalisé au moins un séjour, 32 deux séjours représentant au total 938 jours.patient soit 5,2 lits occupés en permanence pendant 6 mois. 79% des malades provenaient de médecine conventionnelle (MCO) ou des urgences, et 21 % de réanimation. Les patients provenant de MCO/urgences avaient en moyenne 63 ans, 60% étaient des hommes, 81 % avaient au moins une comorbidité. Le score de l'index de gravité simplifié 2 (IGS2) moyen était à 30,3 et le PaO2/FiO2 à 126. La durée de séjour au SICO était de 4,5 jours. Aucun n’a présenté une infection de cathéter, 25% ont été transférés en réanimation et 9% sont décédés. 54 soignants ont répondu au questionnaire, étaient des femmes à 65% et des IDE dans 46% des cas, AS 22%, interne 17 % et médecin sénior 15%. 19 % des répondants se sont sentis en difficulté régulièrement en lien avec un manque de formation ou d’encadrement. Cependant le délai médian de maitrise de l’oxygénothérapie à haut débit nasal (OHD), des cathéters artériels et des scopes était inférieur ou égal à une semaine. 80 % des soignant estimaient dans leur appréciation globale que cette expérience leur avait permis d’acquérir de nouvelles compétences et de progresser dans la prise en charge des patients. Discussion : le SICO a joué un rôle important au sein des soins critiques au cours de la pandémie COVID-19 permettant de préserver les lits de réanimation pour les patients les plus graves, tout en permettant une prise en charge optimale des patients. Le décret du 26 avril 2022 régissant les soins critiques ne mentionne pas l’infectiologie parmi la liste des spécialités possédant des soins intensifs. Nous pensons que dans un futur où les épidémies et pandémies d’origine zoonotique, notamment respiratoires seront de plus en plus fréquentes, des soins intensifs gérés par des infectiologues formés sont une réponse faisable et efficiente.;

Année : 2022;

Détails


Type(s) de ressource(s) :

Indexation :

Spécialité(s) : ******santé publique
***pneumologie
***épidémiologie
***thérapeutique
***économie
***infectiologie
***virologie
***chimie
***dispositifs médicaux

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06/05/2024


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