Description : Contexte : Les interventions non pharmaceutiques (INP) visent à réduire l'incidence
des infections causées par le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2)
en limitant principalement les contacts entre les personnes où la transmission du
virus peut se produire. Cependant, les INP limitent les interactions sociales et entraînent
des répercussions négatives sur le bien-être économique, physique, mental et social.
Il est donc important d'évaluer l'incidence des INP sur la réduction du nombre de
cas de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) et d'hospitalisations pour justifier
leur utilisation. Méthodes : Des modèles de régression dynamique qui tiennent compte
de l'autocorrélation dans les données de séries chronologiques ont été utilisés avec
des données provenant de six provinces canadiennes (Colombie-Britannique, Alberta,
Saskatchewan, Manitoba, Ontario, Québec) pour évaluer 1) l'effet des INP (mesurés
à l'aide d'un indice de rigueur) sur la transmission du SRAS-CoV-2 (mesurée par le
taux de reproduction effectif) et 2) l'effet du nombre de patients hospitalisés en
raison de la COVID-19 sur l'indice de rigueur.;