Description : Contexte : Les attitudes à l'égard des vaccins contre la maladie à coronavirus de
2019 (COVID-19) dans les pays du « Groupe des cinq » — Canada, États-Unis, Royaume-Uni,
Nouvelle-Zélande et Australie — ont été suivies tout au long de la pandémie. Après
avoir suivi les taux relativement élevés d'acceptation des deux premières doses du
vaccin contre la COVID-19 (89 % au Canada), l'accent est maintenant mis sur les doses
de rappel. À la fin de 2021, des doses de rappel ont été autorisées pour les personnes
âgées de 18 ans et plus dans les cinq pays. En mars 2022, les deuxièmes doses de rappel
étaient initialement recommandées uniquement pour les personnes immunodéprimées ou
vivant dans des établissements de soins de longue durée et des milieux communautaires,
mais les recommandations variaient selon l'âge : plus de 50 ans aux États-Unis; plus
de 70 ans au Canada; plus de 75 ans au Royaume-Uni. Au Canada, le Comité consultatif
national de l'immunisation a aussi fortement recommandé les deuxièmes doses de rappel
pour toutes les personnes de plus de 80 ans. Certaines administrations ont élargi
ces recommandations pour inclure l'admissibilité de la première dose de rappel à tous
les adolescents et à tous les adultes de plus de 60 ans pour la deuxième dose de rappel.
Le Comité consultatif national de l'immunisation a noté que la série de vaccins primaires
et les recommandations de doses de rappel s'appliquent également aux personnes qui
ont déjà été infectées par le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2)
et il a indiqué qu'une deuxième dose de rappel pourrait être nécessaire pour l'ensemble
de la population à l'avenir, selon l'activité liée à la COVID-19. Un examen a été
effectué afin d'examiner les données probantes sur les facteurs qui facilitent l'administration
de doses de rappel contre la COVID-19, les obstacles et l'hésitation ou le refus d'obtenir
ces doses chez les populations vaccinées et non vaccinées.;