Perceptions des médecins généralistes à propos de la répartition des tâches avec les
professionnels de santé non médicaux en soins primaires : entretiens semi-directifs
auprès de médecins généralistes d’Auvergne-Rhône-Alpes et de la Marne - CISMeF
Perceptions des médecins généralistes à propos de la répartition des tâches avec les
professionnels de santé non médicaux en soins primaires : entretiens semi-directifs
auprès de médecins généralistes d’Auvergne-Rhône-Alpes et de la MarneDocument
Titre : Perceptions des médecins généralistes à propos de la répartition des tâches avec les
professionnels de santé non médicaux en soins primaires : entretiens semi-directifs
auprès de médecins généralistes d’Auvergne-Rhône-Alpes et de la Marne;
Description : Introduction : En France en 2022, le nombre de pathologies chroniques augmente avec
le vieillissement de la population. Parallèlement la démographie médicale diminue
avec 9 % des médecins en moins depuis 2010. L'une des solutions avancées pour couvrir
les besoins de santé des Français est de développer l'exercice pluriprofessionnel
et le partage de tâches en soins primaires pour augmenter la file active des médecins
généralistes. L'objectif de ce travail de thèse était d'analyser les perceptions des
médecins généralistes à propos de la répartition des tâches avec les professionnels
de santé non médicaux. Matériel et méthode : Étude qualitative basée sur une approche
par analyse interprétative phénoménologique. La population étudiée était composée
de huit médecins généralistes installés de la région Auvergne-Rhônes-Alpes et du département
de la Marne qui ont été recrutés par échantillonnage raisonné homogène. Des entretiens
semi-directifs individuels ont été menés. Résultats : Les médecins ont décrit un travail
en équipe existant sur le terrain et qui était une source de motivation pour eux,
bien que présentant certains aspects contraignants. Il a été observé que la délégation
de tâches était confuse dans sa définition et les moyens de la mettre en place, et
que les organisations du travail pluriprofessionnel étaient très variées en fonction
des cabinets allant d'un cadre strict à des fonctionnements souples. Le sentiment
d'appartenance à une équipe se construisait à travers le partage réel des valeurs
du respect, de la confiance et de la reconnaissance des compétences de chacun, reconnues
comme complémentaires. Conclusion : Le réel partage des tâches entre les professionnels
du soin primaire semble nécessiter une réflexion commune sur son organisation qui
doit être adaptée au cas par cas. Il serait intéressant de développer les compétences
à l'interprofessionnalité dans la formation initiale et continue en proposant des
formations communes aux étudiants des différentes disciplines et aux différents professionnels
concernés.;