La contraception testiculaire thermique : une méthode contraceptive encore trop peu
connue : étude descriptive auprès des médecins généralistes d’Auvergne-Rhône-Alpes
par questionnaire auto-administré - CISMeF
La contraception testiculaire thermique : une méthode contraceptive encore trop peu
connue : étude descriptive auprès des médecins généralistes d’Auvergne-Rhône-Alpes
par questionnaire auto-administréDocument
Titre : La contraception testiculaire thermique : une méthode contraceptive encore trop peu
connue : étude descriptive auprès des médecins généralistes d’Auvergne-Rhône-Alpes
par questionnaire auto-administré;
Description : Introduction : Malgré l'existence d'un panel contraceptif important, la progression
du nombre d'IVG traduit la nécessité de proposer de nouvelles solutions de contrôle
de leur fertilité aux couples. En miroir d'un grand nombre d'options contraceptives
féminines, l'arsenal des dispositifs destinés aux hommes est encore restreint. La
contraception masculine thermique (CTT), développée il y a une trentaine d'années,
souffre encore d'un manque de démocratisation médicale contrebalançant l'intérêt croissant
des hommes à son égard. Les médecins généralistes, principaux prescripteurs de contraception,
ne semblent toujours pas suffisamment informés pour proposer cette alternative à leurs
patients. Objectifs : Réalisation d'un état des lieux des connaissances des médecins
généralistes de l'AURA (Auvergne Rhône-Alpes) sur la contraception testiculaire thermique.
Analyse de leurs représentations sur la CTT et de leur motivation à bénéficier d'informations
supplémentaires. Matériel et méthode : Réalisation d'une étude descriptive transversale
via un auto-questionnaire envoyé par mail aux médecins d'Auvergne-Rhône-Alpes entre
juillet 2021 et septembre 2021. L'analyse des résultats a été réalisée à l'aide du
logiciel Jamovi avec le test du Chi2. Résultats : Nous avons analysé 153 réponses.
Parmi ces réponses 30,1% des médecins semblent connaître la CTT ; plus particulièrement
sous forme de sous-vêtement (29,1% versus 17,9% pour l'anneau). Le lieu d'exercice,
la réalisation de formations complémentaires en lien avec la contraception et le mode
d'exercice (centre de planification ou d'orthogénie) ont un lien statistiquement significatif
avec la connaissance de la CTT auprès des médecins interrogés. Après présentation
d'une information brève et synthétique, 94.6% d'entre eux montrent un intérêt pour
des informations complémentaires et 53.5% se sentent prêts à la proposer à leur patients.
On peut souligner que 51.3% sont favorables à la vulgarisation de la CTT, afin que
cette dernière soit proposée aux patients au même titre que les contraceptifs féminins.
Conclusion : La contraception masculine est un sujet motivant de nombreux essais cliniques,
nationaux et internationaux. Même si la plupart sont encore au stade expérimental,
les résultats sont prometteurs. En réponse à une demande croissante des patients,
les médecins généralistes seraient prêts à accompagner les projets de CTT, sous couvert
d'informations complémentaires et de preuves scientifiques solides.;