Quelles interventions non médicamenteuses proposer aux patients traités par hormonosuppression
pour un cancer de la prostate ? Revue systématique de la littérature - CISMeF
Quelles interventions non médicamenteuses proposer aux patients traités par hormonosuppression
pour un cancer de la prostate ? Revue systématique de la littératureDocument
Titre : Quelles interventions non médicamenteuses proposer aux patients traités par hormonosuppression
pour un cancer de la prostate ? Revue systématique de la littérature;
Description : Le cancer de la prostate est une maladie fréquente et un des traitements utilisé est
la suppression androgénique, qui est une thérapie pourvoyeuse d’effets secondaires
invalidants. Les interventions non médicamenteuses (INM) sont des interventions non
invasives et non pharmacologiques sur la santé humaine et fondées sur la science,
qui sont classées en cinq catégories (physique, psychologique, nutritionnelle, numérique,
élémentaire). Le secteur des INM est un secteur en plein essor et demeure encore sous-utilisé
dans ce contexte-là. Matériel et méthode : nous avons effectué une revue systématique
de la littérature en utilisant les bases de données « Medline » et « Kalya Research
». Après recherche et sélection des publications éligibles, nous avons inclus 37 essais
contrôlés randomisés. Résultats : la grande majorité des articles concernait des INM
de type physique avec 30 études cliniques, 3 publications traitaient d’INM nutritionnelles,
2 d’INM psychologiques et 2 articles concernaient des INM de type élémentaires. Aucune
publication au sujet d’INM numérique n’a été retrouvée. La totalité des études avaient
pour objectif de gérer et améliorer les effets secondaires du traitement. Aucune INM
élémentaire n’a prouvé de bénéfice. Seule une INM psychologique et une INM nutritionnelle
étaient efficaces. Cinq types de protocole d’INM physiques ont montré une efficacité.
Les principaux bénéfices portaient sur les aptitudes physiques, la composition corporelle,
l’ostéoporose, la qualité de vie, la fatigue, la diminution du risque cardiovasculaire
et enfin l’anxiété et la dépression. Conclusion : les interventions non médicamenteuses,
notamment physiques, sont efficaces pour gérer et réduire les effets secondaires liés
au traitement hormono-suppresseur et doivent être proposées aux patients dans ce contexte-là.;