Eléments prospectifs du diagnostic territorial en santé travail en région Hauts-de-France:
étude qualitative par entretiens à partir de l’atlas santé travail - CISMeF
Eléments prospectifs du diagnostic territorial en santé travail en région Hauts-de-France:
étude qualitative par entretiens à partir de l’atlas santé travailDocument
Titre : Eléments prospectifs du diagnostic territorial en santé travail en région Hauts-de-France:
étude qualitative par entretiens à partir de l’atlas santé travail;
Description : Contexte : Un des axes du PST 2016-2020 est de développer une méthodologie de regroupement
des données pour constituer des diagnostics territoriaux opérationnels en santé travail
dans les régions. En Hauts-de-France, un diagnostic territorial a déjà été établi
via l’Atlas Santé Travail depuis 2008. Notre objectif était de mener une réflexion
sur l’amélioration potentielle de cet outil en identifiant les besoins des acteurs
régionaux de la prévention et en définissant les évolutions souhaitables dans le cadre
de l’axe 3.13 du PRST. Méthode : Des entretiens semi-dirigés ont été menés auprès
d’un représentant de chaque institution en santé travail, et de quatre CMT, d’octobre
2018 à juin 2019. La grille d’entretien comprenait 6 thèmes : connaissance de l’Atlas,
mode de diffusion, forme, fréquence de parution, contenu, suggestions pour l’avenir.
L’analyse des verbatims et leurs regroupement a été facilitée par l’utilisation du
logiciel QSR N’Vivo12 . Résultats : 35 interlocuteurs ont été entendus. 85% (n 30)
connaissaient l’Atlas et 48% (n 17) les dossiers thématiques. La moitié des CMT l’utilisait
pour leur projet de service. Il s’agissait principalement d’un outil d’aide à la décision
et de partage de connaissance en santé travail. L’outil était jugé opérationnel pour
71% des personnes (n 25). Il ressortait un manque de données de terrain (n 11), principalement
de prévention avec une volonté d’obtenir plus de données sur les risques professionnels
(n 9). Une des pistes évoquée était le recueil d’un nombre d’indicateurs limité, pertinent,
suivi dans le temps, en cohérence avec le PRST, que tous les SST remonteraient. 57%
(n 20) suggéraient une version dématérialisée ce qui permettrait d’obtenir des niveaux
d’informations plus fins via notamment une carte interactive et ainsi de s’adapter
au besoin de chaque public. 68% (n 24) étaient favorable à une ouverture des données
et au requêtage. La mobilisation de l’ensemble des acteurs de prévention dans l’élaboration
de cet outil était soulignée. Conclusion : Cette étude a mis en avant la difficulté
d’obtenir des indicateurs pertinents et performants ainsi qu’un maillage directement
fonctionnel pour les divers acteurs de prévention ce qui entrave l’opérationnalité
directe de l’outil. Des pistes d’amélioration seraient le traitement de données issus
des logiciels des SST en en ciblant un nombre limité et en cohérence avec le PRST
ou l’optimisation de l’exploitation des diverses enquêtes santé travail grâce à une
contribution plus importante des équipes santé travail. Une autre piste d’actualité
serait le développement de l’exploitation statistique des données des DMST via le
SNDS à l’avenir.;