Description : Objectif – Une étude a montré que les patients ont un ressent majoritairement neutre
ou positif lorsqu'un médecin remplaçant aborde la sexualité, l'objectif de cette étude
est de comparer les résultats lorsque c'est un médecin traitant qui aborde le sujet
avec ses patients. Méthodologie – Étude qualitative menée auprès de 45 patients dans
3 cabinets de médecine générale de Vendée et Loire-Atlantique. Durant les consultations
le médecin traitant aborde le sujet de la sexualité puis les patients sont reçus en
entretien pour évaluer leur ressenti. Résultats – 68% (N 17) des patients ont été
surpris par la question. 44% (N 11) ont exprimés un ressenti positif. 40% (N 10) ont
exprimé un ressenti neutre. 16% (N 4) ont exprimé un ressenti négatif. 56% (N 14)
pensent que se préoccuper de l'intimité fait partie du rôle du médecin traitant. 56%
(N 14) sont favorables à un dépistage systématique des dysfonctions sexuelles. 24%
(N 6) sont favorables à un dépistage ciblé des dysfonctions sexuelles. 48% (N 12)
se sentent plus à l'aise pour parler spontanément de sexualité avec le médecin traitant
depuis qu'il a abordé le sujet en premier. Discussion – Les résultats confortent les
résultats de l'étude de Zeler dans le fait que les patients ne ressentent pas comme
intrusif la question sur leur sexualité. Les résultats montrent une différence significative
dans l'expression du ressenti positif avec le médecin traitant qui encourage l'introduction
de ce sujet dans nos consultations.;