Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou de la sérotonine et
de la noradrénaline pendant la grossesse : les effets cliniques chez les nourrissons
et les enfants - CISMeF
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou de la sérotonine et
de la noradrénaline pendant la grossesse : les effets cliniques chez les nourrissons
et les enfantsDocument
Titre : Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou de la sérotonine et
de la noradrénaline pendant la grossesse : les effets cliniques chez les nourrissons
et les enfants;
Description : Le présent document de principes fournit des conseils sur la surveillance, les soins
et le suivi des nouveau-nés exposés in utero à des inhibiteurs sélectifs de la recapture
de la sérotonine ou de la sérotonine et de la noradrénaline. La dépression et l’anxiété
sont courantes pendant la grossesse et la période postnatale. Bien qu’il y ait des
risques à prendre des médicaments pendant la grossesse, la dépression et l’anxiété
non traitées ou traitées insuffisamment comportent aussi des risques pour le nouveau-né.
Le tiers des nouveau-nés exposés in utero à des inhibiteurs sélectifs de la recapture
de la sérotonine ou de la sérotonine et de la noradrénaline présente un syndrome d’inadaptation
néonatale, mais il est généralement léger et autorésolutif. Les faibles taux de ces
médicaments excrétés dans le lait maternel n’empêchent pas l’allaitement. Dans de
rares cas, l’hypertension artérielle pulmonaire persistante du nouveau-né et les cardiopathies
congénitales sont associées à l’exposition à ces médicaments in utero. Les publications
scientifiques ne s’entendent pas toutes sur l’évolution neurodéveloppementale de ces
enfants, notamment pour ce qui est du trouble du spectre de l’autisme et du trouble
de déficit de l’attention/hyperactivité. Ces incohérences découlent probablement d’autres
facteurs (génétique, dépression de la mère, mode de vie, autres problèmes de santé),
plutôt que de l’exposition in utero à des inhibiteurs sélectifs de la recapture de
la sérotonine ou de la sérotonine et de la noradrénaline. Les professionnels de la
santé et les parents devraient être rassurés : en général, des mesures non pharmacologiques
suffisent pour traiter le syndrome d’inadaptation néonatale, et le risque de graves
effets indésirables découlant de l’exposition à ces médicaments in utero est faible.;