Description : Longtemps considéré comme trouble mental, le transsexualisme est maintenant connu
sous le terme de dysphorie de genre dans la classification internationale de psychiatrie,
c’est à dire le DSM. Il n’est question que de la souffrance et de la détresse psychique
que peut ressentir toute personne présentant une identité de genre dissonante du sexe
biologique assigné à la naissance. La place du psychiatre, controversée par les associations
militantes qui prônent la dépsychiatrisation, reste importante dans la prise en charge
de cette dysphorie, tant sur le point diagnostique que thérapeutique. Le psychiatre
détermine l’absence de contre-indication absolue en vue d’une réassignation hormono-chirugicale,
propose une prise en charge adaptée pour les comorbidités psychiatriques afin d’optimiser
les résultats de cette réassignation. Son rôle est aussi thérapeutique et d’accompagner
ces personnes si elles le souhaitent, dans un but d’améliorer leur qualité de vie,
dans une société qui reste encore stigmatisante. Encore peu connue de la sphère médicale,
la dysphorie de genre devrait être enseignée à tous les médecins, pour améliorer la
prise en charge et l’accueil de ces personnes.;