Description : INTRODUCTION : bien que les motifs de consultation pouvant conduire à la réalisation
d’un ECG au cabinet soient nombreux, il n’existe aucune obligation d’équipement pour
le médecin. Peu d’entre eux l’utilisent, principalement par manque de formation à
l’interprétation. Aucune étude ne s’est intéressée à l’opinion des internes de médecine
générale sur le sujet. MATERIELS ET METHODES : étude quantitative déclarative transversale
interrogeant les internes de médecine générale de la faculté d’Angers sur la place
de la pratique de l’ECG et ses freins en médecine générale ambulatoire. Recueil par
questionnaire en ligne du 1er Mars au 26 Avril 2019. Les variables étudiées étaient
les représentations, le souhait d’équipement, la compétence à l’interprétation et
le souhait de formation à l’ECG. RESULTATS : 185 internes sur 357 ont répondu, soit
un taux de réponse de 52%. Les internes étaient 34% à qualifier l’ECG comme utile,
avant tout autre qualificatif. Ils étaient 64% à considérer l’exercice comme difficile.
Son utilisation principale concernait des indications aigües. Les internes envisageaient
de s’équiper d’un ECG pour 88% d’entre eux. Ils étaient 71% à évaluer leur compétence
à l’interprétation comme « intermédiaire ». Le manque de formation à l’interprétation
et la peur de poursuite légale représentaient les deux principaux freins à son utilisation
pour respectivement 89% et 91%. Enfin, 96% d’entre eux souhaitaient une formation
spécifique à l’ECG durant le DES. CONCLUSION : le terme « utile » qualifie le mieux
l’utilisation de l’ECG au cabinet de médecine générale pour les internes. Ils souhaitent
majoritairement s’équiper mais souhaiteraient une formation spécifique à l’ECG durant
le DES, afin de pallier à la difficulté d’interprétation de cet examen.;