Description : En pratique : • Selon le RCP, les vaccins inactivés peuvent être réalisés sous JAKi.
La réponse vaccinale après vaccination avec un vaccin inactivé est peu diminuée sous
JAKi. • La vaccination par un vaccin vivant doit toujours être précédée d’une évaluation
de la balance bénéfices (protection vaccinale) / risques (infection vaccinale ou risques
liés à une possible réactivation de la maladie en cas d’arrêt des traitements). Un
arrêt des immunosuppresseurs, 3 mois avant la vaccination avec un vaccin vivant, est
recommandé par le haut conseil de la santé publique (HCSP). En dehors du vaccin contre
la fièvre jaune, la poliomyélite orale, et le BCG, en raison de la demi-vie courte
des JAKi, un délai d’une semaine apparaît suffisant avant la réalisation d’un vaccin
vivant varicelle/zona. • Pour le vaccin contre la fièvre jaune, poliomyélite par voie
orale, ROR, grippe orale et BCG, en l’absence de données, des risques liés à ces vaccins
et des motivations personnelles liées au patient lui-même, les experts recommandent
un arrêt des JAKi, 3 mois avant la réalisation de ces vaccins. La reprise du traitement
pourra intervenir au plus tôt 2 semaines après la vaccination, et au mieux 1 mois
plus tard. • En cas d’initiation d’un JAKi, la vaccination préventive d’une infection
à VZV sera à proposer dès que le vaccin inerte sera disponible. En attendant, si le
vaccin vivant par Zostavax est envisagé, il est recommandé de réaliser une sérologie
du VZV puis d’arrêter le JAKi, 1 semaine avant la réalisation du vaccin, puis de réintroduire
le JAKi au plus tôt 2 semaines après la vaccination en cas de sérologie positive et
au moins 4 semaines en cas de sérologie négative. Les traitements immunosuppresseurs
associés seront arrêtés 3 mois avant la vaccination par Zostavax .;