Prévention de l’iatrogénie chez la personne âgée en médecine de ville : évolution
des pratiques de prescriptions des médecins généralistes de l’Albanais en Haute-Savoie
après une formation à l’outil de prescription STOPP/START (screening tool of older
people prescription / screening tool to allert doctors to right treatement) - CISMeF
Prévention de l’iatrogénie chez la personne âgée en médecine de ville : évolution
des pratiques de prescriptions des médecins généralistes de l’Albanais en Haute-Savoie
après une formation à l’outil de prescription STOPP/START (screening tool of older
people prescription / screening tool to allert doctors to right treatement)Document
Titre : Prévention de l’iatrogénie chez la personne âgée en médecine de ville : évolution
des pratiques de prescriptions des médecins généralistes de l’Albanais en Haute-Savoie
après une formation à l’outil de prescription STOPP/START (screening tool of older
people prescription / screening tool to allert doctors to right treatement);
Description : Contexte : Les personnes âgées sont les premières concernées par la pluri-médication.
L’iatrogénie est devenue de plus en plus prégnante au regard du vieillissement de
la population. L’outil STOPP and START (Screening Tool of Older Person’s Prescriptions
and Screening Tool to Alert doctors to right Treatment) vise à optimiser les prescriptions.
Objectifs : L’objectif principal de l’étude a été d’évaluer l’amélioration de la prévention
de l’iatrogénie médicamenteuse par le médecin généraliste avant et après formation
à l’outil d’optimisation des prescriptions STOPP/START. L’objectif secondaire a été
de dégager les limites à l’utilisation de cet outil. Méthode : Pour cette étude avant-après,
plusieurs médecins généralistes du territoire de l’Albanais en Haute-Savoie ont participé
à une formation médicale sur la prévention de l’iatrogénie avec présentation de l’outil
STOPP and START. Les ordonnances de patients polymédiqués de plus de 65 ans ont été
recueillies avant et après formation. Un questionnaire a été adressé aux praticiens
afin d’apprécier leur profil et leur évaluation de l’outil. Résultats : Le nombre
de traitements prescrits n’évolue pas significativement entre les deux temps de l’étude.
Il en est de même pour le nombre de prescriptions médicamenteuses potentiellement
inappropriées selon les critères STOPP et le nombre de prescriptions potentiellement
omises selon les critères START. Conclusion : La formation à la sensibilisation de
la prévention de l’iatrogénie appuyée par un outil d’optimisation des prescriptions
des personnes âgées n’est pas suffisante. Un travail supplémentaire sur les freins
à la déprescription apparait nécessaire.;