Description : L’incidence et la prévalence des maladies valvulaires sont en augmentation, l’épidémiologie
de ces maladies se modifie avec une prépondérance des maladies dégénératives, et le
traitement considéré est le plus souvent le remplacement valvulaire prothétique, notamment
dans le cadre de la sténose aortique qui est la maladie valvulaire la plus fréquente.
Les techniques de remplacement valvulaire et les prothèses valvulaires ont grandement
évolué ces dernières années, notamment avec le développement des implantations de
prothèses par voie percutanée. Cependant les substituts valvulaires aortiques biologiques
sont exposés à des complications diverses mettant en jeu la fonction de la prothèse
: fuite péri-prothétique, endocardite infectieuse, dégénérescence des tissus biologiques.
Ces complications restent des challenges diagnostiques et l’échographie est l’imagerie
de référence. Cependant, l’imagerie cardiaque et valvulaire a réalisé de grands progrès,
et l’utilisation d’autres techniques ou modalités d’imagerie peut être une alternative
ou un complément à l’exploration par échocardiographie : imagerie par scanner, imagerie
par résonance magnétique, imagerie nucléaire. Le recours et la combinaison de ces
différentes techniques s’intègrent dans une approche globale, nommée imagerie multimodale.
L’objectif général de ce projet de doctorat a été d’étudier l’apport de l’imagerie
multimodale dans la surveillance des bioprothèses aortiques et l’évaluation des complications
et de la dégénérescence structurelle qui peuvent survenir.;