Troubles de la sexualité féminine en médecine générale: quel rôle les femmes de 18
ans et plus voudraient attribuer au médecin généraliste dans le repérage des troubles
de la sexualité féminine ? - CISMeF
Troubles de la sexualité féminine en médecine générale: quel rôle les femmes de 18
ans et plus voudraient attribuer au médecin généraliste dans le repérage des troubles
de la sexualité féminine ?Document
Titre : Troubles de la sexualité féminine en médecine générale: quel rôle les femmes de 18
ans et plus voudraient attribuer au médecin généraliste dans le repérage des troubles
de la sexualité féminine ?;
Description : Introduction La littérature met en évidence une prévalence importante des troubles
de la sexualité féminine en population générale. Leur prise en charge fait partie
des missions du médecin. Méthode Nous avons mené une étude descriptive quantitative
transversale, par questionnaire écrit, laissé à disposition des patientes dans des
cabinets de médecine générale de la Haute-Vienne. Notre objectif était d’identifier
la place que les femmes de 18 ans et plus voudraient attribuer à leur médecin généraliste
dans le repérage des troubles de la sexualité féminine. Résultats Sur les 487 réponses,
87% avaient au moins un trouble de la sexualité, avec un retentissement négatif pour
63% d’entre elles. Près d’un tiers des femmes n’étaient pas épanouies sexuellement
et trouvait que leur partenaire ne se préoccupait pas assez de leur plaisir. 39% voudraient
pouvoir parler de leurs troubles de la sexualité à leur médecin généraliste, mais
seul 12% l’avaient fait. Celui-ci arrivait en troisième position, après le partenaire
et le gynécologue. Les facteurs facilitateurs pour aborder le problème étaient le
sexe féminin du médecin, une bonne capacité d’écoute, les consultations de plus de
15 minutes et le fait que la patiente consulte seule. Discussion Plus d’un tiers des
femmes souhaitent que le médecin généraliste ait un rôle dans le repérage des troubles
de la sexualité féminine, et près de la moitié lors de l’entrée dans la sexualité
et la péri-ménopause. Celui-ci doit se montrer ouvert, rappeler la confidentialité
de chaque consultation et a un rôle à jouer dans l’éducation sexuelle, centrée sur
le plaisir. Introduction The literature shows a significant prevalence of female sexual
disorders in the general population. Their care is part of the doctor’s mission. Method
We carried out a descriptive quantitative cross-sectional study, through written questionnaire
left at the disposal of patients in general medical practices of the French department,
Haute-Vienne. The aim of the study was to identify the place that women aged 18 and
over would like to assign to their GP in the identification of female sexual disorders.
Results Of the 487 responses, 87% had at least one sexual disorders, with 63% of those
having a negative impact. Nearly one-third of women were not sexuality fulfilled and
found that their partner did not care enough about their pleasure. 39% would like
to talk about their sexual disorders to their GP, but only 12% did so. The GP came
third, after the partner ant the gynecologist. Faciliting factors for adressing the
problem were the physician’s female gender, good listening skills, more than 15 minutes
of consultation, and the fact that the patient was seen alone. Discussion More than
a third of women want the general practicioner to have a role in identifying women’s
sexuality problems, and this percentage rises to half of women entering into sexuality
and peri-menopause. General practitioners must show themselves to be open to this
dialogue, remember the confidentiality of each consultation, and have an important
role to play in sex education focused on pleasure.;